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L'affaire Bettencourt se transforme de plus en plus en affaire Woerth. Selon « Le Monde » daté de mardi, le procureur de la république de Nanterre, Philippe Courroye, souhaite, dans le cadre de l'enquête préliminaire qu'il a ouverte dans l'affaire Bettencourt, élargir ses investigations une fois authentifiés les enregistrements clandestins effectués au domicile de l'héritière de l'Oréal. Le procureur, que l'on dit pourtant proche de Nicolas Sarkozy, pourrait demander alors la vérification des éléments révélés dans ces conversations. La justice pourrait donc s'intéresser de près aux conditions d'embauche de Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail, alors au Budget, par Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Mais le parquet pourrait rechercher aussi d'éventuelles prises illégales d'intérêt. Sans attendre ces éventuelles investigations, les socialistes continuent d'entretenir la pression. « Le gouvernement reste à l'évidence dans le déni », a estimé, lundi, Benoît Hamon, porte-parole du PS, en relevant des « contradictions » dans les déclarations d'Eric Woerth. Dès ce mardi en tout cas, lors des questions d'actualité à l'Assemblée, la gauche devrait une nouvelle fois pilonner le ministre du Travail. Départ différé ?Face à ses critiques, l'UMP tente de faire bloc. Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole du mouvement, a une nouvelle fois, lundi, pris la défense d'Eric Woerth. « Il attend avec impatience que le rapport de l'Inspection générale des finances soit rendu public ». Il n'empêche : l'hypothèse d'un départ d'Eric Woerth du gouvernement une fois le projet de loi sur les retraites adopté le 13 juillet, n'est plus écartée. Son remplaçant pourrait être le patron de l'UMP, Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail. P. C.
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