Les ambitions d'Harman International, le petit géant du son

Il y avait foule jeudi 2 septembre sur le stand du groupe américain, Harman International. La société du Connecticut avait invité le célèbre producteur Quincy Jones pour présenter les derniers casques audio de sa filiale autrichienne AKG (lire le « Shopping high-tech à Berlin » page 36). Harman International est une société holding qui regroupe une multitude de marques professionnelles ou grand public. Les enceintes JBL, Harman Kardon, Revel et Infinity : c'est elle. Les amplificateurs et préamplificateurs Crown, Harman Kardon, Mark Levinson ou Lexicon : c'est encore elle. Les microphones AKG, Crown et JBL : c'est toujours elle. Et ce n'est pas tout. La société Harman a développé une activité de première monte de systèmes audio, vidéo et navigation pour des grands noms de l'automobile : Mercedes, BMW, Fiat, Chrysler et Toyota. Elle vend aussi ses systèmes pour l'automobile dans la distribution spécialisée.Bonne visibilité« Nous mutualisons notre effort de recherche professionnel sur l'ensemble de nos marques », explique le directeur général Dinesh C. Paliwal. Cela représente un montant de 350 millions de dollars sur un volume d'affaires de 3,4 milliards. Elle s'est aussi spécialisée dans la sonorisation sur mesure de grands événements (les Jeux olympiques de Pékin) ou des salles de spectable. « À Las Vegas, la sonorisation du casino MGM Grant a coûté 15 millions de dollars, confie Dinesh C. Paliwal. Nous avons assemblé au moins 3.000 amplificateurs, 1.800 processeurs de signaux et placé au moins 500  composants sur un réseau spécifique IQNet. Sans compter les haut-parleurs et les micros. »Les plus de 70 % de son chiffre d'affaires réalisés dans l'automobile lie la société au cycle de cette industrie. Cependant, les accords à long terme négociés avec les constructeurs lui procurent une bonne visibilité sur son activité. D'ici à trois ans, le dirigeant entend doubler la taille de la société. Cela passera forcément par des acquisitions : « De la technologie dans les pays développés et des réseaux de vente, voire de la production, dans les pays émergents », précise-t-il. P. B.Retrouvez l'interview de Dinesh C. Paliwal sur le blog initié de Latribune.fr
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