Sarkozy, l'autorité ; Fillon, l'austérité

Confronté à une désaffection de l'opinion, Nicolas Sarkozy ne célébrera pas son mi-mandat à l'Élysée. Après une séquence politique tumultueuse ? affaires Frédéric Mitterrand et Jean Sarkozy, fronde sénatoriale contre la taxe professionnelle ?, le chef de l'État a multiplié les rappels à l'ordre au sein de sa majorité. Fin novembre, il lancera en personne la campagne de l'UMP pour les régionales, un scrutin qui s'annonce risqué pour la majorité et qui entraînera sans doute un remaniement ministériel. Maintenant le cap des réformes, Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à l'action de François Fillon à Matignon. Le Premier ministre se voit conforté par l'arbitrage présidentiel à venir sur le grand emprunt. Celui-ci sera limité à 20 ou 30 milliards, auxquels s'ajouteront les 13 milliards prêtés aux banques, que celles-ci sont en passe de rembourser. Avocat de la rigueur, François Fillon présentera début 2010 au Parlement une stratégie permettant de réduire le déficit public à moins de 3 % du PIB en 2014, avant de parvenir à l'équilibre en 2016. Le Premier ministre évoque de futurs « ajustements très importants » sur la dépense. page 4 et éditorial page 11
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