Jack Russell Malletier veut s'imposer à l'export

Se positionner sur le marché international de la maroquinerie du luxe : c'est ce que compte faire, sans complexes, la jeune société française Jack Russell Malletier. De fait, en dépit de géants mondiaux, le secteur du luxe reste peu consolidé et peut accueillir, selon le cabinet d'études Euromonitor International, de nouveaux entrants de toute taille, qui peuvent croître rapidement, si leur produit séduit.Avec ses bagages en cuir, Jack Russell Malletier (JRM) vise une clientèle urbaine aisée, dont le panier moyen annuel est évalué entre 160 euros et 180 euros. Créée en 2008, la PME commercialise majoritairement à l'export ses sacs et malles haut de gamme, en Europe, dont l'Angleterre et l'Italie, et en Asie (Chine, Corée, Thaïlande, Japon). La société qui vivait jusqu'ici sur ses fonds propres vient de lever 1,25 million d'euros auprès d'Entrepreneur Venture, de Figaret Investments Holding et d'un grand investisseur japonais. « Nous avons confiance dans cette jeune entreprise dont les produits sont de très grande qualité et à un prix accessible. De grandes marques les ont déjà adoptés, comme Air France. D'autres signatures sont en cours. Son chiffre d'affaires devrait dépasser les 3 millions d'euros en 2011 », explique Bruno Jacquot, directeur général délégué d'Entrepreneur Venture. Le marché total du luxe (sacs et maroquinerie) est évalué entre 13 et 20 milliards d'euros, selon le type de produits.Points fortsLa PME qui a réalisé un chiffre d'affaires 2010 de près de 1 million d'euros devrait donc continuer à progresser. « Le marché asiatique visé est évalué à plusieurs dizaines de millions d'euros de chiffre d'affaires », observe Éric Nin, analyste financier chez Entrepreneur Venture. Un des points forts de la PME française : disposer de deux plates-formes logistiques, l'une basée à Hong Kong et l'autre située à Bernay (Eure), destinée à livrer dans toute l'Europe.Avec cette levée de fonds, le fondateur et président, Philippe Boério, veut développer son réseau de distribution (30 points de vente à fin 2011) et ouvrir, dès février, de nouveaux points de vente à Londres et dans plusieurs villes en Italie. « Nous voulons aussi prospecter dans les pays émergents comme le Brésil et atteindre la classe moyenne supérieure », explique Philippe Boério. Les fonds serviront aussi à refondre le site marchand. « Nous souhaitons accélérer la vente en ligne de nos produits. Et nous envisageons un plan de recrutement de deux à trois personnes en 2011 », avance l'entrepreneur.
Commentaire 1
à écrit le 28/02/2017 à 14:05
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Bonjour à tous Les sacs et la marque sont mythiques et très bien. Faite attention, depuis le changement de politique de la maison, au-delà de la période de garantie aucune réparation possible !!!! Quel dommage pour des sacs se voulant un peu ha...

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