La popularité des smartphones, des tablettes et des notebooks connectés a un impact considérable sur les réseaux de données mobiles. Si la technologie n'évolue pas, les réseaux mobiles des 400 plus grandes villes au monde devraient être totalement saturés en 2014, voire 2015. Certains ont déjà atteints le seuil de saturation. Et ce n'est pas tout. Les endroits pour placer les antennes deviennent limités et on ne peut plus les surcharger en poids. Le passage aux technologies LTE et le déchargement du trafic sur les réseaux filaires apportent un début de solution mais ce n'est pas suffisant.Un boîtier plus écologiqueTous les équipementiers de télécommunications s'intéressent de près au sujet, dont Alcatel-Lucent. Le groupe franco-américain a travaillé avec Freescale, le concepteur de circuits électroniques, pour mettre au point un petit boîtier (6 cm de côté) pouvant remplacer une station de base. Freescale a fourni une plate-forme comprenant un coeur de processeur Power, des processeurs numériques spécifique et une fonction radio ; Alcatel-Lucent, propriétaire des laboratoires Bell Labs, y a insufflé l'intelligence logicielle.Le procédé est appelé « Light Radio ». Il permet non seulement de transformer les anciennes stations de base en conservant leurs antennes mais aussi d'améliorer la capillarité des réseaux mobiles existants en se fixant sur des panneaux d'affichage ou sur des lampadaires. « Notre boîtier est beaucoup plus vert que les stations de base existantes qui émettent l'équivalent de 175 milliards de tonnes de CO2 par an », souligne Haran Sold, directeur de la stratégie d'Alcatel-Lucent. Solution de remplacement ou solution d'ajout, le petit cube d'Alcatel-Lucent, qui doit être dévoilé lundi, devrait être testé à grande échelle d'ici à la fin de l'année. Plusieurs opérateurs ont été retenus par l'équipementier. Il devrait animer les conversations du Mobile World Congress qui se tiendra à Barcelone du 14 au 17 février. Pascal Boulard

latribune.fr

06 Févr 2011, 21:25

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