Le premier trimestre 2010 aura été celui de tous les records pour l'Intercontinental Exchange. L'opérateur américain de marchés à terme et de services de compensation sur l'énergie, les produits agricoles, les dérivés de crédit ou encore les devises a amélioré son résultat net de 40 % à 101 millions de dollars pour un chiffre d'affaires en hausse de 22 % à 282 millions. À 1,36 dollar par action, son bénéfice net a surpris les analystes qui tablaient sur 1,30 dollar. L'envolée des volumes sur les matières premières a largement contribué à cette performance. Que ce soit sur ses marchés à terme réglementés (+ 28 % au premier trimestre ; + 41 % en avril) ou ses services destinés à faciliter les échanges de gré à gré. davantage de transparencePour Jeffrey Sprecher, le patron du groupe, la clé du succès consiste en un positionnement à la croisée des tendances de long terme : sur des matières premières incontournables ou des services répondant aux aspirations du moment. La volonté est d'aller vers « davantage de compensation [pour sécuriser les transactions, Ndlr] et davantage de transparence. Et potentiellement vers des registres consolidés des transactions », a souligné le dirigeant à propos des réformes de la régulation financière à l'étude de part et d'autres de l'Atlantique. L'ICE en espère des retombées positives, avec une offre de compensation dans différentes juridictions et un registre des transactions sur l'énergie. En pleine crise, l'opérateur a su miser sur la compensation des contrats credit defaults swaps (CDS). Et avec plus de 160.000 transactions sécurisées aux États-Unis et en Europe à fin avril (7.900 milliards de dollars de couverture), il est le leader. Son prochain pari sera le marché du C02. L'ICE a l'intention de racheter le Climate Exchange son partenaire depuis 2003, pour 604 millions de dollars. C. FR.À 1,36 dollar par action, son bénéfice net a surpris les analystes qui tablaient sur 1,30  dollar.

latribune.fr

06 Mai 2010, 23:22

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