« L'arrivée du FSI est très positive »

Quel est le sens de l'arrivée du FSI au capital de CGG Veritas ?Jean-Georges Malcor : Nous sommes très heureux de l'arrivée du FSI comme actionnaire important dans CGG Veritas. Le Fonds, qui investit dans la durée dans un leader mondial, saura, j'en suis sûr, accompagner notre développement dans ce secteur de haute technologie. C'est là, une grande marque de confiance pour un groupe dont la valorisation boursière est aujourd'hui de 2,5 milliards d'euros environ.Robert Brunck : Nous avons un actionnariat très diversifié avec des investisseurs internationaux dont certains ont l'habitude d'entrer et de sortir rapidement. Je trouve intéressant de pouvoir confronter et évaluer notre feuille de route avec des investisseurs qui nous accompagnent sur le long terme comme nous avons toujours su le faire avec nos actionnaires majeurs. C'est toujours un atout pour une entreprise. Il me semble également naturel d'avoir des actionnaires détenant 3, 4 ou 5 % de notre capital. L'arrivée du FSI, perçu comme le bras armé de l'État, sera-t-elle bien ressentie par votre actionnariat international ?Robert Brunck : J'oublierai le terme de bras armé. Le FSI est perçu comme un investisseur classique. Pour une maison comme CGG Veritas, son arrivée est très positive. CGG Veritas est en train de sortir de la crise qui a touché notre secteur, et l'arrivée du FSI va nous permettre de poursuivre notre développement.Le FSI a-t-il l'intention de se renforcer à terme dans CGG Veritas ?Jean-Georges Malcor : Pas à notre connaissance.Est-ce une façon de protéger un fleuron français dans un secteur en voie de consolidation ?Jean-Georges Malcor : Le secteur de la géophysique est déjà largement consolidé. Ce qui importe désormais est de savoir proposer à nos clients des produits et des services innovants. Ce qui demande un effort de recherche soutenu.Quelles sont les perspectives de CGG Veritas ?Robert Brunck : Nous sortons d'un bas de cycle, le creux est derrière nous. Notre chiffre d'affaires devrait être stable en 2010 par rapport à celui de 2009. À moyen terme, soit à deux à trois ans, nous devrions renouer avec les niveaux de 2008 grâce à la demande très forte dans les services pétroliers et gaziers. CGG Veritas devrait retrouver un chiffre d'affaires autour de 4 milliards de dollars à cette échéance.CGG Veritas est-il impacté par la marée noire du golfe du Mexique ?Robert Brunck : L'imagerie géophysique n'est pas directement impactée par cet accident de forage. Nous ne devrions donc n'y être que faiblement exposés sur une partie de notre chiffre d'affaires qui représente 10 % environ de notre activité. Pour l'heure, il n'est question que d'un moratoire sur les forages dans cette région. Mais la situation pourrait évoluer. Nous restons attentifs. nRobert Brunck et Jean-Georges Malcor , respectivement pdg et directeur général de CGG Verit
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