jean-francois roubaudPrésident de la CGPME (Confédération générale des PME)Quelle est votre position par rapport au projet de taxe carbone ? On ne peut pas reprocher au gouvernement de vouloir faire transiter une partie de l'économie vers une plus grande sobriété. Mais lorsqu'on parle de fiscalité, je ne vois pas bien ce qu'on peut nous enlever comme taxe. On parle de chèque vert pour les particuliers, mais pour les entreprises, la réforme de la taxe professionnelle semble exclure toute autre forme de compensation. Alors que certaines entreprises, notamment dans les services, vont en réalité payer plus cher qu'auparavant.Quelles sont vos revendications ?D'abord, que le cumul de la nouvelle taxe professionnelle et de la taxe carbone ne dépasse pas le montant de l'ancienne taxe professionnelle. Et surtout, que cette taxe serve d'incitation et non pas seulement de punition. Il faut donc fixer des objectifs aux entreprises et ne les taxer que dans le cas où elles ne les respecteraient pas. Le gouvernement juge le procédé complexe, mais puisque de toute façon cette taxe sera complexe à appliquer, autant en faire un outil d'incitation.Que cette taxe serve d'incitation et non pas seulement de punition. flashinterview

latribune.fr

08 Sept 2009, 1:45

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