Alger envisage d'assouplir sa législation sur l'investissement étranger

La législation algérienne relative aux investissements étrangers comme algériens pourrait prochainement être assouplie. Selon nos informations, l'obligation de soumettre les projets d'investissement, dont le montant est supérieur à 40 millions d'euros, au Conseil national d'investissement (CNI) pourrait être supprimée par la loi de finances complémentaire de 2010. Cette loi entrera en vigueur fin juillet après son adoption par ordonnance présidentielle. Elle permettrait de rouvrir les portes aux investisseurs internationaux échaudés ces derniers temps à un moment où l'Algérie met en oeuvre un plan d'investissements publics de 237 milliards d'euros pour 2010-2014.Pour le gouvernement, il s'agit de revenir à l'ancienne formule qui prévoyait que le CNI ne soit sollicité que pour accorder des facilités et des avantages fiscaux aux grands projets d'investissements stratégiques. La suppression de cette obligation qui a provoqué des retards dans le traitement des dossiers des investisseurs vise à relancer les investissements durement affectés par les mesures prises par Alger depuis 2008, principalement pour recadrer la présence des intérêts étrangers. Suivi des projetsL'Algérie a enregistré 3.688 projets d'investissements (étrangers et algériens) pour un montant de 1,5 milliard d'euros durant le premier trimestre 2009, contre 5.465 projets et 2,33 milliards d'euros au premier trimestre 2008, selon les chiffres de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi. « Le président Abdelaziz Bouteflika veut que les ministres s'occupent davantage du suivi des projets au lieu de passer leur temps au CNI », explique un proche du dossier. Selon nos sources, Alger envisage également d'assouplir la règle obligeant des intérêts algériens à détenir la majorité dans tous les projets d'investissements impliquant des étrangers (règle dite 49/51). Cette disposition devrait aussi être introduite dans la loi de finances complémentaires pour 2010. « Elle a bloqué l'investissement dans la production», selon Abdelkader Raffed, directeur d'un groupement d'entreprises lorraines en Algérie. Ali Idir, à Alge
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.