Arianespace confirme sa suprématie

A l'image du PDG de l'opérateur de satellites SES Romain Bausch (La Tribune du 6 septembre), le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall ne croit pas que le marché soit à la veille d'un retournement brutal comme l'évoquent certains experts lors du salon « World Satellites Business Week », qui réunit tous les leaders du monde spatial à Paris. « Le secteur est porté par l'explosion de la télévision en 3D, des communications professionnelles à larges bandes et des communications pour les mobiles, notamment en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, a-t-il précisé. Cette industrie a encore de beaux jours devant elle. »9 contrats sur 12En outre, depuis le début de l'année, la société de commercialisation des lanceurs européens (Ariane 5, Soyuz et Vega) a déjà engrangé neuf contrats sur les douze en compétition. Elle n'est pas loin d'atteindre déjà les objectifs annoncés en janvier (entre 10 et 12). Au total, elle prévoit un marché de lancements de satellites de télécoms autour de 20 à 25 par an. Le retournement du marché reste « virtuel » pour Jean-Yves Le Gall.En revanche, Arianespace a traversé sur le plan opérationnel quelques turbulences après les retards des deux premiers vols de l'année. La société a dû réduire la voilure et ne pourra lancer Ariane 5 que six fois en 2010. Un tir de moins équivaut à un chiffre d'affaires inférieur au milliard d'euros. C'est le tarif. « Les difficultés sont dernières nous, a assuré le PDG. Nous avons trouvé les bons remèdes. » Pour 2011, il prévoit sept lancements d'Ariane 5 et le premier vol de Soyuz à Kourou à la « fin du premier trimestre ou au début du deuxième ». M. C.
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