SélectionRécompenser des femmes pour leur contribution à la ...

SélectionRécompenser des femmes pour leur contribution à la société et à l'économie. Tel était l'objectif qui a présidé à la décision de « La Tribune » de décerner, pour la première fois, ses « Women's Awards » dans cinq catégories collant évidemment au profil de ses lecteurs : finance, luxe, techno & médias, green business et pays émergents. Mais une fois la stratégie adoptée, encore fallait-il trouver des candidates, les sélectionner selon des critères objectifs et les présenter à un jury, qui opérerait la sélection finale. Le choix de « La Tribune » de vouloir mettre en avant des femmes cadres dirigeantes ou chefs d'entreprise « a posé des questions de méthode ; une analyse comparative des critères retenus par les concours d'entrepreneurs et de ceux considérés pour évaluer le leadership féminin outre-Atlantique a été menée », raconte Dunya Bouhacene, la présidente de Women Equity for Growth, chargée de piloter l'opération. Après avoir lancé l'information à travers les réseaux de Women Equity for Growth, de Terrafemina et du Women's Forum, ainsi que des partenaires stratégiques de « La Tribune » - Allianz, Bain & Company, EDF, Société Généralecute; Générale, Coca-Cola France, et l'Essec Business School -, des dizaines de femmes se sont spontanément portées candidates ou ont été recommandées. Sur les quelque 160 dossiers, 42 répondant à l'ensemble des critères ont été retenus. « Les autres ne correspondaient par exemple pas aux secteurs choisis par ?La Tribune? », explique Dunya Bouhacene. Quant aux femmes recommandées par d'autres, il a parfois fallu les convaincre de se mettre en avant... C'est pourtant bien cette qualité, cette intelligence émotionnelle, qui permet de tisser des réseaux, de participer pleinement à la vie de la cité et d'y contribuer, qui a été déterminante. Mais il fallait encore sélectionner, de façon objective et équitable. « Le parcours d'une femme qui a créé son entreprise et celui d'une administratrice d'une société du CAC 40 ont parfois peu de choses en commun », souligne encore la présidente de Women Equity for Growth. Ses équipes ont donc établi des fiches, renseignées par les femmes elles-mêmes, d'une part - sur leur profil personnel, leur parcours, leurs activités -, et assorties, d'autre part, de notes, décernées selon certaines variables, mais allant toutes dans le sens d'une reconnaissance de la candidate par ses pairs et la société. Est-elle administratrice d'une autre entreprise que celle qui l'emploie ? A-t-elle un mandat dans un organisme de représentation professionnelle ? A-t-elle été sollicitée en tant qu'experte de son secteur à l'occasion d'un séminaire ou dans la presse ? A-t-elle reçu des distinctions ? Est-elle engagée de façon plus large dans la société ? À ces éléments, les candidates chefs d'entreprise se voyaient ajouter des notes parallèles sur la performance de leur entreprise, sa capacité d'innovation... et la proportion de femmes dans ses instances dirigeantes. Puis le jury s'est prononcé et a retenu 15 femmes, qui sont distinguées par « La Tribune ». L. J. B.Un prix pour des personnalités d'exceptio
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