STRONG>Une comédie affreuse, sale et méchanteAvec « Holiday », Guillaume Nicloux détourne sans complexe les codes de l'enquête policière avec un humour cradingue réjouissant. Un couple (Jean-Pierre Darroussin et Judith Godrèche) pose pour le week-end belle-mère et valises dans un château perdu en pleine campagne. Le scénario part en vrille et on s'amuse de ce mauvais esprit totalement régressif. F. G.Terroristes : mode d'emploiOmar, déterminé à devenir un soldat du djihad en Angleterre, s'entoure d'une bande de bras cassés pour tenter de mener son projet à bien... Il n'y a que les Anglais pour oser tourner le terrorisme en dérision. Avec « We are four lions », le politiquement incorrect Chris Morris parvient à faire rire d'un sujet qui s'y prête habituellement peu. Jouissif. M. C.Tautou rienÉmilie (Audrey Tautou) reçoit un jour une magnifique lettre d'amour anonyme qu'elle recopie à l'attention de sa mère (Nathalie Baye), en lui faisant croire qu'elle a un admirateur secret. Dans « De vrais mensonges » malentendus et quiproquos épuisés jusqu'à plus soif finissent malheureusement par tomber à plat. Restent les comédiens, Nathalie Baye et l'excellente Judith Chemla en tête. Y. Y.Guerre sans paix chez les TolstoïLorsqu'il débarque chez les Tolstoï pour prendre le poste de secrétaire de monsieur, Valentin (James McAvoy) trouve madame (Helen Mirren) dans tous ses états. Car le grand Léon (Christopher Plummer) a décidé de léguer tous ses biens à ses disciples. Michael Hoffman signe avec « Tolstoï, le dernier automne » une oeuvre classique qui ressemble trop aux téléfilms de la BBC pour attirer les spectateurs dans les salles obscures. Y. Y.Narnia tombe à l'eauAlors que la guerre ensanglante l'Europe, Edmund, Lucy et leur odieux cousin Eustache sont happés à l'intérieur d'un tableau. Ils se retrouvent perdus en pleine mer, au royaume de Narnia. « Le Monde de Narnia : l'odyssée du passeur d'aurore », troisième volet de la série, assure toujours le dépaysement grâce à son bestiaire fantastique et ses effets spéciaux spectaculaires. Mais la fable morale, qui invite à croire en soi et à se dépasser, mise sur un humour très enfantin et pâtit d'un rythme laborieux. C. S.
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