Le maître inspire réflexions et images

À la veille de la rétrospective, toutes les grandes maisons d'édition ont leur proposition en magasin. Flammarion a lancé la première offensive avec « Saint Laurent mauvais garçon » de Marie-Dominique Lelièvre (318 pages, 19 euros). Pierre Bergé, qui ne goûte guère qu'on vienne dévoiler leur vie privée, dénigre. Le livre se vend comme des petits pains. De son côté, Pierre Bergé, lui-même, vient de publier chez Gallimard « Lettres à Yves » (110 pages, 12 euros), une correspondance qu'il a entreprise après la mort de Saint Laurent en juin 2008. Pour donner sa part de vérité, dit-il justement. On découvrira le 29 septembre prochain « l'Amour fou », le film documentaire sur leur histoire, réalisé par Pierre Thorreton, auquel il a accepté de prêter main-forte. Laurence Benaïm, dont la biographie qu'elle avait réalisée du créateur en 1995 ressort aujourd'hui en livre de poche (9 euros), publie « Requiem pour Yves Saint Laurent » (210 pages, 16 euros). Son livre décrypte à merveille l'évolution du milieu de la mode de ces dix dernières, et l'impossibilité pour Monsieur Saint Laurent de partager ses valeurs.Mais le saint des Saint Laurent est, sans conteste, « Yves Saint Laurent, haute couture, l'oeuvre intégrale, 1962-2002 ». Édité par La Martinière, et vendu sous souscription 2.100 euros, l'ouvrage contient la somme des croquis du maître réalisés pour les 81 collections haute couture. C'est une merveille. À découvrir chez Colette, à Paris. Enfin, ne pas oublier, « la Vilaine Lulu », que les Éditions La Martinière ressortent pour 19 euros. I. L.
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