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C'est finalement à la veille de la clôture (ce vendredi) de l'appel d'offres relatif au mégacontrat des avions ravitailleurs pour l'US Air Force qu'EADS a officiellement annoncé avoir déposé son offre. Dans un dossier de 9.000 pages remis au département de la Défense américaine, le groupe européen précise que le KC-45, un dérivé de l'A330, sera assemblé à Mobile dans l'Alabama. Son projet devrait concerner 48.000 emplois directs et indirects outre-Atlantique et fédérer 200 sociétés américaines dont General Electric ou Honeywell.Après maintes tergiversations, EADS avait accepté le 21 avril de se jeter une nouvelle fois dans la bataille pour ce contrat de 35 milliards de dollars (hors maintenance) pour la fourniture de 179 appareils. Associé dans le précédent appel d'offres à l'américain Northrop Gruman, EADS a décidé cette fois-ci d'être chef de file sur ce projet. Une décision osée, le marché américain de la défense étant plutôt chasse gardée des entreprises nationales et notamment de Boeing.Mis en déroute lors du précédent appel d'offres, Boeing utilise tous les moyens pour faire valoir sa cause à Washington. Ses supporters au sein du Sénat n'hésitaient pas, voilà quelques jours, à prendre prétexte de la décision de l'OMC sur les subventions européennes pour dénigrer EADS. Outre les emplois créés aux États-Unis, le groupe européen fait valoir les appels d'offres remportés par son A330 MRTT en Australie, Grande-Bretagne, Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis (28 exemplaires au total). Et il a laissé entendre qu'il pourrait à terme assembler l'A330 Cargo dans son usine de l'Alabama si le contrat lui revenait. Verdict le 12 novembre. Gaël Vautrin
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