Pour un prêt immobilier de 150.000 euros sur 20 ans, par exemple, le crédit peut coûter jusqu'à 5.000 euros de plus selon que l'on emprunte dans une région ou dans une autre. Les grandes banques de réseau (BNP Paribas, Société Généralecute; Générale, LCL?) mènent une politique nationale en matière de taux, mais celle-ci est mise en ?uvre de manière régionale en fonction du marché, de la concurrence ou encore des objectifs.En revanche, les mutualistes, comme le Crédit Agricolegricole, le Crédit Mutuel, les Caisses d'Épargne, le CIC ou les Banques Populaires, regroupent en réalité des banques locales possédant chacune une grande autonomie. Chaque caisse propose donc sa propre grille régionale, en fonction de sa stratégie de conquête de clients et ses priorités du moment. Retard ou avance par rapport aux objectifs, politique agressive d'un concurrent dans la région?C'est la raison pour laquelle une région peut être très chère un mois et bon marché le mois suivant. Malgré tout, quelques grandes tendances peuvent être dégagées. La région Est, par exemple, affiche tradionnellement les taux les plus élevés. A contrario, l'Ouest et le Sud-Ouest sont souvent parmi les moins coûteuses. La raison ? Ces deux régions sont très concurrentielles, à cause, notamment, de la forte implantation des mutualistes, ce qui tire les taux vers le bas.Les différences ne portent pas seulement sur les taux. Le montant emprunté varie également fortement d'une région sur l'autre, en fonction des prix de l'immobilier. Sans surprise, c'est en Île-de-France qu'il est le plus élevé, à 190.950 euros contre 135.100 euros dans le Sud-Ouest. Par ailleurs, si l'âge moyen national de l'emprunteur se situe autour de 36 ans, il atteint 38 ans en Méditerranée compte tenu de la forte présence des seniors sur la Côte d'Azur. ndans l'ouest et le sud-ouest, les taux sont souventmoins élevés.maël bernier porte-paroled'empruntis.com

latribune.fr

09 Sept 2009, 1:48

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