utomobileBMW reprend l'offensive. Mercredi, la firme bavaroise a dévoilé un tout nouveau modèle, la X1, qui sera disponible à la fin du mois dans toute l'Europe au prix de base de 30.000 euros. Ce véhicule, entièrement assemblé dans l'usine de Leipzig, dans l'est de l'Allemagne, a l'ambition, selon Harald Krüger, membre du directoire en charge du personnel, de conquérir de nouveaux clients. « Nous apportons une réponse à la tendance du marché vers les voitures plus petites, mais sans transiger sur le plaisir de conduire et la sportivit頻, explique Harald Krüger.Disponible en quatre ou en deux roues motrices, la X1 cible aussi bien les familles que les seniors. BMW veut décidément coller à son temps et insiste sur l'exigence de développement durable auquel répond la X1. « Avec des rejets de 136 g de CO2 dans l'atmosphère et une consommation de 5,2 litres aux 100 kilomètres, elle figure parmi les meilleures de sa catégorie », affirme le chef de projet à l'origine de ce modèle, Peter Krist. Avec ce modèle, la firme munichoise se positionne clairement sur le créneau d'une autre allemande, la Volkswagen Tiguan, mais elle affirme ne pas avoir de « vrais concurrents » face à elle.objectif ambitieuxCe lancement de la X1 illustre aussi la volonté du groupe bavarois de remplir des objectifs de rentabilité qui restent ambitieux. En 2012, BMW vise des ventes de 1,8 million de véhicules et il espère atteindre une rentabilité opérationnelle de 8 % à 10 %. Cette année, 1,5 million de voitures BMW pourraient être vendues et Harald Krüger affirme que le groupe s'efforce « de parvenir à un résultat à l'équilibre » de son compte d'exploitation.En septembre, les ventes du groupe ont enfin recommencé à progresser par rapport au mois précédent, de 0,7 %, à 122.354 unités vendues. Et ce, pour la première fois depuis un an. Mais le rebond est fragile et ces chiffres restent encore inférieurs de 13 % à ceux de septembre 2008.Pour Harald Krüger, la nouvelle X1 incarne tout à fait ce souci de rentabilité du groupe. Son processus de production a été optimisé grâce au partage des composants et des plates-formes avec les séries 1 et 3, ainsi que par la réduction des prototypes et par la diminution du temps de production. « Malgré la crise, nous avons continué à investir », rappelle Harald Krüger.Pour ce nouveau modèle, le constructeur vise à moyen terme une production de 50.000 à 60.000 unités par an. Il se refuse à fixer un objectif de ventes en Europe pour l'année 2010. Mais il affirme vouloir en écouler 6.000 exemplaires en France. La réponse du marché à cette nouvelle offre, en tout cas, est extrêmement attendue. Ce lancement constituera en effet pour BMW, qui doit renouveler dans les prochaines années 60 % de sa gamme, un bon test sur sa capacité à s'adapter aux évolutions du marché. n

latribune.fr

09 Oct 2009, 1:44

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