Une protection sociale qui peut coûter cher

Quitter la France, cela peut être aussi quitter la Sécurité sociale. Pour rester affilié à l'organisme, il convient de cotiser à la Caisse des Français de l'étranger (CFE). Celle-ci compte 4.500 entreprises adhérentes et couvre un total de plus de 180.000 personnes dans le monde, principalement en Afrique et en Asie. Elle propose une couverture en matière de maladie et maternité, vieillesse et retraite de base de la Sécurité sociale et accidents du travail et maladies professionnelles. Pour diminuer les formalités à accomplir, la CFE a passé de nombreux accords de gestion avec des assureurs complémentaires. « Pour la retraite, nous faisons le lien avec des organismes spécialisés, comme la CRE [Caisse de retraite des expatriés] et l'Ircafex [Institution de retraite des cadres et assimilés de France et de l'extérieur], équivalents de l'Arrco et de l'Agirc », précise Michel Touverey, président de la CFE.« jusqu'à 12.000 euros par an »Le coût de la couverture d'un expatrié peut être élevé, notamment en matière de santé. « Jusqu'à plus de 12.000 euros par an pour un quinquagénaire et sa famille installés aux États-Unis », indique Philippe Rivallan, PDG d'April Mobilité. Quant à l'assurance chômage, les entreprises doivent, selon les cas, affilier leurs expatriés au régime des travailleurs occupés hors de France ou faire une demande d'affiliation au Groupement des Assedic de la région parisienne (Garp). C. G.
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