Ouvert après le remaniement, le chantier de la dépendance embarrasse le gouvernement qui pourrait finalement l'aborder en deux temps. Une partie des mesures serait ainsi prise après les présidentielles, a indiqué Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, mardi sur France Info. Ces propos vont dans le même sens que ceux tenus il y a quelques jours par Raymond Soubie, ancien conseiller social de l'Elysée, dans un entretien aux « Echos ». Avant Noël, la ministre va inviter « les partis politiques et les syndicats à exprimer leurs positions sur la perte d'autonomie et la dépendance ». Des groupes de travail constitués plancheront ensuite sur le sujet au premier semestre 2011. A la fin du débat, « le président de la République et le gouvernement rendront leurs arbitrages pour une première série de mesures, qui sera contenue dans la loi de Sécurité sociale, examinée en octobre-novembre 2011 pour prendre effet en 2012 », a précisé la ministre. Le timing étant serré, les autres mesures ont toutes les chances de voir le jour après le printemps 2012. Au grand dam du patron de l'UMP, Jean-François Copé, pour qui « le sujet doit être traité avant la présidentielle ».
La réforme de la dépendance contrariée par la présidentielle
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