Quand les quotas subventionnent les cimentiers

La mise aux enchères des quotas devrait mettre fin aux « profits indus » encaissés chaque années par certains industriels. Ceux qui émettent moins de Co2 que leur plafond, et notamment les sidérurgistes et cimentiers qui ont ralenti leurs opérations avec la crise, revendent leurs quotas excédentaires sur le marché pour encaisser les bénéfices. Depuis le début de l'année 2010, les cimentiers européens, qui nagent sous les quotas de Co2, ont engrangé grâce à ces ventes un profit de 260 millions d'euros. Une somme qui représente environ 8 % de leur résultat opérationnel selon les calculs de Matthias Hellstern, de l'agence Moody's. Pour Lafarge, la vente de quotas a représenté plus de 6 % du résultat opérationnel cette année, contre 3 % pour Holcim, et 14 % pour Italcimenti. Selon Moody's, cette part devrait encore progresser sur le dernier trimestre de l'année. A. R.
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