L'exercice 2009 se terminera mieux qu'il n'avait commencé. Au regard du réchauffement du climat des affaires constaté par la Banque de France dans l'industrie en novembre, en particulier dans l'automobile, la banque centrale anticipe une augmentation de 0,6 % du PIB au quatrième trimestre. Soit 0,1 point de plus que la première estimation de l'institution monétaire. Pour mémoire, l'activité avait chuté de 1,4 % au premier trimestre avant de se reprendre en signant deux augmentations de 0,3 % successives aux deuxième et troisième trimestres.Dans l'entourage de Christine Lagarde, la ministre de l'Économie, ce pronostic ne déclenche pas un enthousiasme délirant. « S'il devait se réaliser, il permettrait à la France d'afficher une baisse annuelle du PIB de 2,27 % », explique-t-on à Bercy, très proche des 2,25 % anticipés par le gouvernement.Ce rebond de l'activité au dernier trimestre se prolongera-t-il dans les premiers mois de 2010 ? « Compte tenu des résultats des dernières enquêtes de conjoncture, il faut rester prudent. L'histoire n'est pas encore écrite », avance-t-on à Bercy. DivergencesLes anticipations de croissance divergentes au sein même de l'exécutif témoignent de cette incertitude. Alors que la construction du budget 2010 repose sur une hypothèse de croissance de 0,75 %, François Fillon a récemment annoncé que celui-ci pouvait progresser de 1,5 %. F. Pi.

latribune.fr

09 Déc 2009, 1:46

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