2010 sera un point bas pour Eurosic

cite>Eurosic, la foncière cotée du groupe Caisse d'Epargne ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. À la tête d'un patrimoine d'immobilier de bureaux et de tourisme évalué à 1,4 milliard d'euros, le groupe multiplie, depuis plusieurs mois, les intiatives pour améliorer les niveaux de cash flow et l'ANR (actif net réévalué). Tout d'abord, l'entreprise a initié une rénovation aux normes HQE Exploitation (Hautes qualités environnementales revues tous les ans) de plusieurs immeubles de façon à prendre de l'avance par rapport à la donne du futur Plan bâtiment Grenelle qui pilote la mise en place du programme de réduction des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments. « Un tiers de notre patrimoine a déjà été rénové en ce sens. Nous sommes en train d'auditer le coût induit par la poursuite de ce programme », commente Jean-Eric Vimont, pdg d'Eurosic. La foncière tient, en effet, à faire partie des précurseurs sur le sujet, de manière à proposer le plus tôt possible des actifs entièrement normés, stratégie qui devrait lui permettre d'optimiser ses loyers et la fidélité de ses locataires. Par ailleurs, la société vient de trouver un locataire pour son immeuble de 7.000 m2 situé dans le nouveau quartier Rives de Seine à Boulogne Billancourt. Du coup, il ne lui reste plus qu'un seul immeuble à devoir remplir, tous les autres étant entièrement loués. Compte tenu de la vacance constatée cette année, la foncière affichera pourtant un cash flow en recul de 15 % environ, avec un ANR en croissance, lui, à 31,50 euros par action (pour un cours de 27,50 euros).Contexte de reprise« 2010 sera un point bas pour nous et les deux prochains exercices devraient se solder au contraire par des cash flow marquant des progressions à deux chiffres », ajoute le patron d'Eurosic. Dans un contexte de reprise déjà amorcée depuis plusieurs mois dans l'immobilier commercial, le dirigeant souhaite d'ailleurs vendre ses actifs touristiques pour devenir un pur player dans l'immobilier de bureaux. Ces actifs représentent à ce jour 25 % de la valeur totale du patrimoine.La valeur se tient plutôt bien en Bourse depuis le début de l'année avec une hausse de près de 20 %. Elle est, certes, dopée par son caractère spéculatif, François Pérol, le patron de BPCE n'ayant pas caché, l'an passé, sa volonté de céder ses participations immobilières. Le dossier Foncia est ainsi également sur la table. Mais pour l'heure aucune solution ne semble se dessiner à l'horizon, même si la valeur se traite avec une décote par rapport à son ANR et que sa taille permet d'envisager une solution de financement assez aisée auprès des banques.
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