Moscovici rencontre son homologue américain pour évoquer les leviers d'une relance économique

Jacob Lew, le secrétaire américain au Trésor est en voyage en Europe, à la rencontre de ses homologues européens. Lundi à Bruxelles, il s\'entretenait avec le président de l\'Union européenne, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ainsi que le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, et celui chargé des Services financiers, Michel Barnier. Il avait également rendez-vous avec le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, puis avec Wolfgang Schäuble.Quelles solutions pour une reprise économique ?Mais M. Lew a bien failli ne pas rencontrer Pierre Moscovici cette semaine, pour cause \"d\'incompatibilité d\'agendas\". Finalement, les deux hommes ont bien rendez-vous ce 9 avril, à Paris. Ils discuteront de leurs solutions pour favoriser la reprise économique. \"Le secrétaire au Trésor Jacob Lew se rendra en Europe les 8 et 9 avril (...) pour des discussions avec ses homologues sur la situation économique en Europe et les mesures pour dynamiser la croissance et promouvoir la stabilité financière\", avait indiquéWashington dans un communiqué le 29 mars.Moscovici présent à la séance de questions au gouvernementIls s\'entretiendront en milieu d\'après-midi et doivent s\'adresser ensemble à la presse une demi-heure plus tard. Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, Pierre Moscovici a expliqué qu\'il tenait à \"assister\" mardi à la séance des questions au gouvernement devant l\'Assemblée nationale, \"compte tenu du contexte politique actuel\". \"En conséquence, l\'entretien prévu avec Jack Lew (...) se déroulera à 15H45 à l\'ambassade des Etats-Unis d\'Amérique à Paris\", confirme-t-il.Le gouvernement français est empêtré depuis la semaine dernière dans un scandale, son ex-ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac ayant avoué avoir détenu un compte caché en Suisse puis à Singapour. M. Moscovici est particulièrement visé par des critiques de l\'opposition pour sa gestion d\'une demande de renseignements à l\'administration suisse, qui n\'avait pas permis, en janvier, de détecter le compte incriminé. 
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