Les fonds investis sur les mines d'or affichent des performances remarquables depuis un an. Jugez plutôt : les moins bons enregistrent des gains voisins de 25 %, et le meilleur, Share Gold, s'envole de 62 %. En moyenne, ils progressent de 38,33 %. À comparer à un repli de 0,89 % des fonds actions, un gain de 8,71 % des fonds obligataires et de 1,66 % des fonds diversifiés sur la même période.En pole position, investi à 80 % sur les mines d'or canadiennes, Share Gold a tiré parti à la fois de la hausse du métal fin et de celle du dollar canadien. Surtout investi aux États-Unis et donc plus sensible à la faiblesse du dollar américain, Placeuro Gold Mines engrange plus de 50 % depuis octobre 2008.Le point commun des meilleurs fonds réside dans la rigueur appliquée par les gérants pour construire et, le cas échéant, dynamiser leur portefeuille. Ceux-ci distinguent les producteurs d'or et les sociétés exploratrices, souvent plus risquées. Comme les trackers répliquant le métal jaune, ces valeurs permettent de miser sur la hausse de l'or. Mais elles permettent aussi de l'amplifier. Car, pour les sociétés minières, une fois les coûts fixes amortis, plus les cours de l'or montent, plus la hausse des marges bénéficiaires s'accélère. Du coup, les nouveaux plus-hauts atteints par l'once génèrent de véritables envolées des valeurs du secteur.Long TermeAux commandes du fonds Tocqueville Gold, John Hattaway rappelait cet été que la tendance haussière s'inscrit sur le long terme. En effet, il y a dix ans, les prix de l'once d'or évoluaient autour de 250 dollars, soit moins du quart du cours actuel. Malgré le chemin parcouru, la dynamique haussière demeure. « Tant que le dollar et les actifs financiers n'auront pas regagné la confiance des investisseurs, vraisemblablement dans un avenir assez éloigné, l'attrait de l'or devrait continuer à se renforcer. Les titres aurifères devraient générer des performances très satisfaisantes, supérieures au rendement du lingot. » Thierry Bisag

latribune.fr

10 Oct 2009, 1:39

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