« Un future sur l'indice de dividendes CAC 40 »

e gaignard, Responsable dérivés paris du nyse liffeVous prévoyez de lancer d'ici à la fin de l'année un contrat à terme sur l'indice de dividendes CAC 40, à l'image de ce que vous faites déjà sur le FTSE 100. Qu'apporte ce nouveau contrat aux investisseurs ?Au cours des dernières années, les dividendes ont été considérés par les investisseurs comme une classe d'actifs à part entière évoluant de façon indépendante du cours de l'action du fait d'une moindre volatilité, et ce, quelles que soient les conditions de marché. Ainsi, de nombreux investisseurs font preuve aujourd'hui d'un intérêt certain pour des indices de dividendes indépendamment de l'indice au comptant dans le but d'accroître leur performance et de couvrir leur portefeuille. Les contrats à terme que nous avons lancés sur l'indice FTSE 100 Index Dividend connaissent des débuts prometteurs, avec plus de 400.000 lots négociés depuis le mois de mai et 220.000 contrats en position ouverte. Nous comptons nous appuyer sur ce succès pour lancer des contrats à terme (futures) sur l'indice de dividendes CAC 40 d'ici à la fin de l'année. Ces contrats devraient renforcer encore l'activité sur le marché parisien.Comment se comportent vos autres activités ?Le faible niveau des taux d'intérêt, conjugué au manque d'appétit pour le risque lié aux conditions de marché actuelles, continue à impacter les produits de taux court terme, en recul de 25 % en volumes négociés quotidiennement par rapport à 2008. La hausse de 30 % des volumes sur les options Euribor nous a incités à relancer les options gilts (obligations d'État britanniques) pour satisfaire la demande, les opérateurs commençant à anticiper une hausse des taux d'intérêt à moyen terme. De leur côté, les volumes sur les contrats de matières premières s'inscrivent en forte hausse. Sur la période janvier-août 2009, les contrats à terme et les options sur produits agricoles progressent respectivement de 31 % et 115 % en nombre de contrats négociés quotidiennement. Avec plus de 10.000 lots négociés par jour sur les futures et les options, le contrat sur le blé meunier s'est imposé comme la référence européenne du secteur agricole. Fort du développement de la gestion du risque de prix dans le domaine des matières premières, Nyse Liffe étendra en 2010 sa gamme de contrats à l'orge de brasserie et aux produits laitiers.Garry Jones, patron de Nyse Liffe, avouait dernièrement que les FTSE Eurofirst 80 et 100 ne parvenaient pas à rivaliser avec l'Eurostoxx 50 d'Eurex. Envisagez-vous le lancement d'un nouveau contrat européen ?Nous avons entrepris une réflexion afin de proposer une alternative à l'Eurostoxx et de satisfaire au mieux les besoins de nos clients. Toutefois, il est encore prématuré d'évoquer les pistes envisagées.Propos recueillis par J.-P. G. Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Anne Gaignard sur Latribune.f
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