Un pétrole, deux scénarios

chronique sur le vifHier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), chargée de conseiller les pays de l'OCDE, publiait son rapport mensuel. Bonne nouvelle, elle a révisé à la hausse de 200.000 barils par jour (b/j) la demande pétrolière pour cette année et de 350.000 b/j pour 2010. Nous devrions donc consommer 84,6 millions de barils par jour (mb/j) en 2009, et 86,1 mb/j en 2010. Une hausse des besoins pétroliers signifie une reprise de l'activité économique. Mais l'AIE se veut prudente, tant il reste d'incertitudes ? chômage élevé, surcapacités industrielles, hausse des dépenses publiques? ? sur une véritable sortie de crise. Ses experts ont donc planché sur un scénario moins optimiste. Dans un article intitulé : « Les haussiers contre les baissiers : la réactivité de la demande pétrolière », ils soulignent que les modalités de la reprise économique mondiale sont loin de faire consensus. Leur premier scénario, auquel l'AIE souscrit, est le plus optimiste. C'est celui du Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit un taux de croissance du PIB mondial de 3,1 % en 2010, avec une demande pétrolière de 86,1 mb/j. En revanche, dans le scénario pessimiste, avec un taux de 2,1 %, la demande d'or noir serait ralentie, à 85,4 mb/j. Cela donnerait respectivement une croissance des besoins pétroliers de la planète en 2010 de 1,7 % ou de 1 %. Cette différence serait surtout due à la demande en provenance des économies émergentes, dont le développement est plus énergivore que celui des pays de l'OCDE. Ainsi, dans le scénario le plus pessimiste, les besoins des pays de l'OCDE seraient inférieurs de 190.000 b/j par rapport à l'hypothèse optimiste, tandis que celle des pays émergents baisserait de 430.000 b/j. En résumé, c'est la manière dont va évoluer l'activité économique dans les pays émergents qui devrait guider l'équilibre des fondamentaux du marché et en conséquence les prix du pétrole. nc'est la manière dont va évoluer l'activité économique dans les pays émergents qui devrait guider l'équilibre des fondamentaux et en conséquence les prix du pétrole.Par Robert Jules,journaliste à « La Tribune »
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