Le nouveau projet de bonus-malus s'attaque aux modèles familiaux "made in France"

Le nouveau malus écologique va être sanglant! En mal d\'argent frais, le gouvernement socialiste veut taxer la plupart des moteurs à essence, réputés moins polluants que les diesels, les véhicules familiaux en général et, globalement, une bonne partie des modèles de Renault et PSA produits en France. Sont privilégiés les rarissimes véhicules hybrides (très chers en général) et les électriques, quasi-inexistants sur le marché. Les petits véhicules impropres à des déplacement en famille hors des villes, et essentiellement importés, sont épargnés. Est-ce que le gouvernement appelle prévilégier le \"made in France\"? Attention, la note s\'annonce douloureuse.Surtaxes pour des minispaces ou des véhicules à bas coûtsRévélé dès lundi soir par le magazine Auto Plus et relayé ce mardi par Le Figaro, le barême du malus écologique sera sérieusement revu à la hausse au premier janvier. Pour compenser les quelques cadeaux fiscaux octroyés par le gouvernement en juillet dernier pour des véhicules verts représentant 1% du marché français à peine et réservés à quelques privilégiés. Dans le projet de loi de finances 2013, les seuils sont abaissés, les tranches de taxation multipliées et les montants explosent. Evidemment, députés et sénateurs peuvent encore revoir la copie. 1.000 euros de taxe pour des véhicules de taille moyenne émettant plus de 151 grammes au kilomètre, 2.000 dès 176 g/km. Et l\'impôt monte jusqu\'à 6.000 dès 201grammes. Le Figaro note qu\"un minispace Renault Modus essence automatique -de la taille d\'une Clio- écope de 2.000 euros de super-taxe. Les grands monospaces Citroën C8 2,0 HDi 163 automatique -la boîte automatique incite pourtant à une conduite plus apaisée et sécurisante- sont punis avec 3.000 euros d\'impôt. Paradoxal, un 4x4 Dacia Duster à bas coûts (à essence), facturé 13.900 euros, est passible de 2.600 euros de taxe, précise le quotidien.Petits véhicules diesels invendables hors d\'EuropeCe projet va encore plus orienter les constructeurs français vers les petits véhicules diesel à faibles marges, dont ils sont les spécialistes. Problème: ces véhicules ne sont vendables qu\'en Europe. Chinois, Brésiliens, Russes, n\'en veulent pas. Pendant ce temps-là, l\'industrie automobile allemande, soutenue par son gouvernement,  va renforcer sa puissance à l\'échelle internationale et produire ce qui plaît à l\'international!
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