Toulouse au révélateur de la H Cup

ugbyLes champions, paraît-il, sont ceux qui apprennent de leurs erreurs. On espère que ce Stade Toulousain a bien potassé tout ce qu'il lui avait manqué l'an dernier pour prolonger son parcours européen. À commencer par un sans-faute à domicile en poule. Ce que Toulouse n'avait pas su faire en s'inclinant face aux surprenants Écossais de Glasgow. Et là, il va falloir se lever de bonne heure, car c'est du très lourd qui attend les joueurs de Guy Novès, avec Sale, Cardiff et les Harlequins de Londres.Amis du jeu restrictif, du combat d'avants, bonjour. Tout ce que n'aiment pas les esthètes que nous sommes et encore moins les Toulousains. Seulement 5e du championnat après 9 journées, à portée de fusil du podium, le Stade n'est pas rayonnant. Guy Novès, l'entraîneur toulousain l'admet, il enverra balader la Coupe d'Europe si ses joueurs ne sont pas dans le coup après les deux premières rencontres. Pas un coup du bluff du sorcier toulousain, pourtant coutumier du fait, afin de se recentrer si besoin sur le Top 14 : « Quand on est en recherche de points comme nous en championnat si on laisse trop de forces dans la Coupe d'Europe, on le paiera en championnat. Si ça se passe bien, on continuera la H Cup sinon on s'en servira pour lancer de jeunes joueurs », raconte Guy Novès.Pas le droit à l'erreurPlacé en championnat et en Coupe d'Europe la saison passée, Toulouse s'était finalement écrasé en quart de finale. C'était d'ailleurs le seul club de l'Hexagone à s'être sorti du piège des poules. Mais il ne faut pas se mentir, si Sale venait à s'imposer au Stadium demain, les Stadistes partiraient sur une jambe dans la quête des quarts de finale : « On ne peut pas hypothéquer nos chances d'entrée en perdant, analyse l'ailier Vincent Clerc. Sale est un peu dans la même position que nous en Angleterre, mais ça reste un gros de son championnat. » L'équipe toulousaine a vécu un début de saison couci-couça où les promesses des trois premiers matchs se sont, petit à petit, éteintes à mesure que Clermont ou Biarritz montraient les muscles.Le week-end dernier, une mi-temps de rêve à Montpellier a permis d'ôter quelques doutes et de ramener un peu de confiance. Malgré ces quarante minutes probantes, le célèbre jeu toulousain n'est pas encore au rendez-vous. Et face à ces « monstres », selon l'expression de Guy Novès, c'est encore le meilleur moyen de s'en sortir. Attention au faux départ.M. M. avec Wilfried Templie
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.