L'Union monétaire mise à l'épreuve

Les agences de notation ont dégainé toutes ensemble, s'attaquant à une Europe à plusieurs vitesses, fragilisée par la crise. Depuis lundi, les pays dont la dette publique est la plus lourde ont subi soit une dégradation de leur note souveraine, comme la Grèce, soit une mise sous surveillance négative de leurs notes, l'antichambre de l'abaissement, pour le Portugal lundi et l'Espagne mercredi. De quoi transformer en casse-tête la stratégie de sortie de crise de la Banque centrale européenne. L'euro, qui tenait tête au dollar depuis des semaines, a trébuché, et il risque même de trembler si les agences placent aussi l'Italie dans leur ligne de mire. Pour autant, un risque d'éclatement de la zone euro « est quasi nul » pour Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo Securities. Il considère que la situation économique de l'Espagne est sans commune mesure avec la Grèce ou l'Irlande, rappelant que, avant la crise économique, les finances publiques dans la péninsule ibérique étaient saines. Quant à l'euro, s'il subissait un impact négatif, cela serait une bonne nouvelle pour les économies européennes.page 23 et éditorial page 9après la Grèce, l'Espagne placée sous surveillance
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