un site hors normes

Les différents bâtiments qui composent le hub aérien de Leipzig ? et qui représentent un investissement de 300 millions d'euros dont 70 millions pour l'infrastructure de tri ? s'étendent sur 2 millions de mètres carrés. Après deux ans de travaux, les premiers vols y sont transférés progressivement à partir d'octobre 2007 et Leipzig devient officiellement le hub aérien européen de DHL en mai 2008. Aujourd'hui, le site accueille une cinquantaine d'avions par jour ouvrable qui desservent 45 destinations. En Europe, il s'agit aussi bien des capitales nationales comme Amsterdam, Athènes, Bruxelles, Madrid, Paris, Moscou, Varsovie, Londres, etc., que des capitales régionales comme Barcelone, Bergame, Bologne, Cologne-Bonn, Francfort, Gdansk, Genève, Katowice, Linz, Ljubljana, Lyon, Marseille, Nantes, etc. En Asie, DHL relie Bahreïn, Dehli, Hong Kong, Sharjah, Singapour, Victoria et, aux États-Unis, Cincinnati et New York. La chaîne de tri, plus grande de son genre en Allemagne, offre un poste de triage principal de 6.500 mètres de long et 2.500 mètres pour la chaîne de tri des documents soit une capacité de triage de 60.000 colis et 36.000 enveloppes par heure.Grâce à une unité de cogénération, la production d'électricité et de chaleur par du gaz naturel couvre l'essentiel de l'énergie requise pour l'électricité, le chauffage et le refroidissement du bâtiment principal, soit une efficacité énergétique de 80 % à 90 % (contre 30 % à 40 % pour une centrale électrique traditionnelle). Par ailleurs, une unité photovoltaïque de 1.000 m2 a été installée sur le toit de l'atelier pour la production d'électricité soit plus de 3.000 tonnes d'émissions de CO2 économisées chaque année. Enfin, le captage et le stockage des eaux pluviales permettent là encore d'économiser environ 3.000 mètres cubes d'eau potable par an. Les eaux de pluie sont réutilisées entre autre pour le nettoyage des appareils et l'approvisionnement industriel.Si l'essentiel du fret transite par des vols aériens, le hub de Leipzig est aussi couplé avec d'autres modes de transport. Une excellente infrastructure routière et un terminal de fret, installé sur la plate-forme même, permettent de limiter le trafic aérien en favorisant le transport multimodal.
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