par diane lacazeL'actualité de votre argentcrise de confianc...

L'actualité de votre argentcrise de confiance entre épargnants et conseillersUn récent sondage montre que la crise incite la clientèle patrimoniale à reprendre la main sur ses placements financiers. La crise a fait un sérieux accroc dans les bas de laine? Un sondage commandé par l'Union financière de France (UFF) et réalisé par l'Ifop vient de se pencher sur les Français dits « patrimoniaux », c'est-à-dire disposant d'un patrimoine financier personnel hors immobilier supérieur à 40.000 euros. Pas moins de 45?% d'entre eux estiment que leur capacité d'épargne a diminué en 2009. Un chiffre inquiétant, qui monte même à 58?% chez ceux qui possèdent plus de 30?% de produits risqués dans leur portefeuille.Mais s'il y a une chose que la crise n'a pas changée, c'est bien le comportement des établissements financiers. Du moins, c'est l'opinion de plus de la moitié des personnes interrogées. Pas étonnant, donc, à ce que l'on assiste à une véritable crise de confiance. Pour 57?% des personnes interrogées, le conseiller bancaire généraliste sert avant tout les intérêts de son employeur. Et 53?% ne se contentent pas d'écouter ledit conseiller, mais se renseignent à d'autres sources.système «?d?» comme défianceÀ l'avenir, cette défiance risque de se traduire par une évolution de l'interlocuteur principal. Alors qu'aujourd'hui 61?% des patrimoniaux se tournent vers leur conseiller bancaire habituel pour souscrire des produits financiers, ils ne seront plus que 36?% demain, selon le sondage. La raison?? «?Les Français ont un sentiment d'incertitude et d'anxiété, surtout que leur banquier paraissait lui aussi subir la situation?», analyse l'UFF. Ainsi, 44?% des patrimoniaux envisagent donc de faire appel à un conseiller spécialisé, et une part importante déclare ne plus compter que sur eux-mêmes. « Certains sondés culpabilisent de ne pas s'être plus impliqués dans la gestion de leur portefeuille », note-t-on à l'UFF.Quels produits vont-ils choisir ? Des placements peu risqués (73?% privilégient le fonds en euros de l'assurance-vie, et 66?% les produits à capital garanti). Seuls les plus initiés investiront sur les marchés boursiers, car ils sont les plus confiants concernant l'évolution des marchés financiers. Pour l'UFF, l'explication de ce comportement est simple : «?Les plus optimistes sont ceux qui ont les portefeuilles les plus dynamiques, ceux qui prennent le plus de risques. Ce sont eux qui ont le plus perdu et ils veulent se refaire.?» Pour les néophytes, la part de risque dans leur portefeuille doit continuer à se situer autour de 20?%.Le risque entre d'ailleurs très peu en ligne de compte au moment de choisir un investissement. Ce critère arrive derrière la disponibilité des fonds, la régularité de la performance, les avantages fiscaux associés, ainsi que le niveau de rendement.
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