Papandréou défend sa cause à Paris

À la veille d'un sommet à Bruxelles, convoqué par le nouveau président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, pour parler de l'économie dans l'Union, mais surtout des attaques contre les « maillons faibles » de la zone euro, le président français, Nicolas Sarkozy, recevait à déjeuner le Premier ministre grec George Papandréou.Au menu figurait évidemment la situation de la Grèce. La discussion a été « constructive » sur les sujets qui seront abordés ce jeudi au conseil européen, selon le communiqué de l'Élysée. Le Premier ministre grec a pu ainsi exposer « de manière approfondie les mesures prévues dans le cadre du programme de stabilisation et de développement grec ». Auparavant, Nicolas Sarkozy avait eu une conversation téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel. Après le déjeuner, il s'est entretenu avec Herman Van Rompuy. Rien n'a filtré de ces échanges, visant à préparer le sommet de ce mercredi.Pour sa part, le Premier ministre grec s'est voulu rassurant après cette rencontre. Il a réitéré sa volonté d'appliquer strictement les mesures préconisées dans son plan. Outre la nécessaire fiabilité de ses statistiques, l'État va réformer sa politique des impôts, notamment en luttant contre l'évasion fiscale, pour augmenter ses recettes et réduire le train de vie public, en gelant les embauches et les salaires des fonctionnaires. En outre, une réforme des retraites est en préparation. Le pays doit réduire le fardeau de sa dette publique qui représente 113 % de son PIB et enrayer son déficit public qui a atteint en 2009 12,7 % du PIB.Athènes a prévu d'emprunter 53 milliards d'euros sur les marchés internationaux pour alimenter son budget.
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