Les magistrats sont remontés

La journée de mobilisation du 9 mars a regroupé plusieurs milliers de manifestants (avocats, greffiers, magistrats, etc.). La réponse de la Chancellerie a fortement déçu les 20 organisations à l'origine de la journée. « On a l'impression de revenir à l'ère Dati où tout est nié et que tout va bien, regrette Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Il faut que le gouvernement et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, entendent ce qui se passe. » Débloquer 30 millions d'euros de crédits de fonctionnement pour les cours d'appel est jugé très insuffisant. « C'est la démonstration que l'on est en cessation de paiements », estime-t-il. Sur la réforme de la procédure pénale, il n'est pas question pour l'USM de dissocier la suppression du juge d'instruction de la question de l'indépendance du parquet. F. H.
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