Affaire UIMM  : Laurence Parisot déboutée en appel face à Daniel Dewavrin

Il y a un tout juste un an, lorsqu'elle a été déboutée de ses poursuites en diffamation contre l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Daniel Dewavrin, la présidente du Medef, se disait « accablée » par un jugement « très pénible » qu'elle attendait pourtant avec « sérénit頻. Mercredi, après que la cour d'appel de Paris a confirmé la décision rendue en première instance, Laurence Parisot indique qu'elle a tourné la page.« À ses yeux, la mauvaise foi et la calomnie ne font aucun doute. Elle ne regrette pas d'être allée au bout. Ce sont des choses très difficiles à prouver et cela fait bien longtemps qu'elle est passée à autre chose », indique-t-on au Medef. L'avocat de Laurence Parisot, William Bourdon, précise même que « sur le plan technique la mauvaise foi, lorsqu'elle est habilement tournée, est difficile à caractériser. Et c'était le cas en l'espèce ». Avant d'ajouter que « la décision de relaxe ne fait pas disparaître la calomnie et les mensonges ».« aucun regret »Dans le camp adverse, c'est bien sûr la satisfaction. La cour d'appel de Paris ayant confirmé la décision de première instance, qui précisait que Daniel Dewavrin était de « bonne foi » lorsqu'il affirmait que Laurence Parisot connaissait « depuis longtemps » les pratiques financières occultes de l'UIMM, bien avant les premières révélations de la presse en septembre 2007.Aujourd'hui, même si son avocat Me Bourdon indique que la présidente du Medef n'a « aucun regret », cette histoire n'arrange pas les affaires de Laurence Parisot qui briguera, le 1er juillet prochain, un nouveau mandat à la tête de l'organisation patronale. D'autant que celle qui est pour l'heure seule candidate à sa succession n'en a pas fini avec les prétoires. Le 4 mars, Jacques Creyssel, ancien directeur général du Medef, a en effet contesté sur le fond au tribunal des prud'hommes de Paris son licenciement pour faute grave en juillet 2008. Et exige des indemnités pour licenciement abusif. Le jugement est attendu le 6 mai. I. M.
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