PSA et Renault tentent de monter en gamme

Spécialistes des petites voitures pas chères, les constructeurs français tentent de remonter en gamme, pour redorer leur blason et leurs marges. Et ça commence à marcher ! Aidés par un marché hexagonal moins tourné vers les modèles d'entrée de gamme que l'an dernier, PSA mais aussi Renault, dans une bien moindre mesure, voient leur « mix » (prix de transaction moyen) s'améliorer. Chez Peugeot, il a grimpé en France de « 500-600 euros » en un an. Les commandes de monospaces 3008-5008 sont « à 30 % au-dessus des prévisions en Europe ». En Allemagne, celles recueillies sur le coupé sportif RCZ, à peine lancé, « représentent déjà 40 % des objectifs de vente sur l'année ». Chez Citroën, le « mix » a crû de « 19.800 euros à 20.100 dans l'Hexagone ». La DS3, version chic et snob de la C3, « a remporté 23.600 commandes à fin avril en Europe, dont 12.260 en France, alors que les prévisions portaient sur 16.000 ventes sur l'année dans l'Hexagone ». Et « les clients se portent à 60 % sur la finition de milieu de gamme, 34 % sur la finition supérieure ». Déjà, à équipement comparable, une DS3 vaut au catalogue 1.000 euros de plus que sa soeur, avec un coût de revient identique. Chez Renault, la percée de la berline Mégane et le bon accueil réservé au monospace compact Scénic (+ 37 % sur quatre mois en France) sont une bonne affaire. Le Scénic est d'ailleurs vendu en Europe « à 62 % dans les versions plutôt hautes ». Même la filiale roumaine Dacia monte en gamme. Le nouveau Duster est offert pour 5.000 euros de plus qu'une Sandero. Alain-Gabriel Verdevoye
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