Microsoft taille dans le bonus de Ballmer pour piètres résultats dans l'Internet

Pendant que Tim Cook, le directeur général d\'Apple, explose les compteurs avec la rémunération la plus élevée d\'un patron aux Etats-Unis (et dans le monde) à près de 378 millions de dollars (voir la liste des 25 hommes les mieux payés sur le site de « Fortune »), Steve Ballmer, son homologue chez Microsoft, a enregistré une baisse de sa prime cette année. Selon le document publié par le géant des logiciels, comme l\'a remarqué l\'agence Bloomberg, la prime versée au bouillant quinquagénaire, en cash en septembre, au titre de l\'exercice 2012 (clos fin juin), s\'est élevée à 620.000 dollars « seulement », contre 682.500 dollars l\'an dernier, et moins de la moitié de la somme maximale qu\'il pouvait toucher (à savoir 1,37 million). Sa rémunération globale, y compris son fixe de 685.000 dollars (+0,3%), a ainsi diminué de plus de 4% (voir le détail page 34 du document Def 14A). Heureusement, il ne s\'agit que d\'argent de poche pour le « pauvre » Steve Ballmer.Le 44e homme le plus riche du monde Le directeur général de Microsoft, aux commandes depuis plus de douze ans, pointe en effet à la 18e place du classement des milliardaires américains du magazine \"Forbes\", et à la 44e des plus riches de la planète : sa fortune est estimée à près de 16 milliards de dollars, grâce à sa participation accumulée et pesant près de 4% du capital de Microsoft, dont il fut le 30e employé embauché en 1980. Parmi les raisons citées pour expliquer le versement de ce bonus rétréci, Microsoft explique que ses administrateurs ont pris en compte « la croissance modeste de la part de marché de Windows Phone », le système d\'exploitation pour mobile de Microsoft (seulement 2,7% du marché des smartphones au deuxième trimestre selon Gartner), adopté notamment par Nokia, « le recul de 3% du chiffre d\'affaires de la division Windows », la deuxième plus importante du groupe, « les progrès plus lents que prévu de la division Online » c\'est-à-dire le moteur de recherche Bing et surtout le spécialiste de la pub en ligne aQuantive dont il a déprécié la quasi totalité de la valeur d\'acquisition (6 milliards), et enfin les engagements non tenus vis-à-vis de la Commission Européenne sur la présentation du choix de plusieurs navigateurs sur les PC sous Windows. 
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