Les entreprises boudent le Parti démocrate

Les grandes entreprises, celles de Wall Street en tête, ont soutenu le candidat Obama en 2008. Depuis, elles ont changé d'avis. Comme une partie de l'électorat, elles sont déçues par l'interventionnisme économique et les nouvelles contraintes édictées par le Congrès dans les secteurs financier et de la santé. Et elles s'inquiètent, si Capitol Hill reste dominé par les démocrates, d'un abandon des abattements fiscaux hérités de l'ère Bush ou de l'adoption de règles de sécurité plus strictes pour l'exploration pétrolière. Sans oublier le déficit budgétaire. Mise en gardeDans un éditorial, les PDG d'IBM et d'Intel ont vertement critiqué la Maison-Blanche, laissant entendre que si elle ne mettait pas en pratique les recettes (technologiques) qu'ils suggéraient pour réduire les coûts gouvernementaux, elle étoufferait le modèle américain. Les élections de mi-mandat leur offrent une occasion d'exprimer ce nouveau désamour. Selon le Center for Responsive Politics, qui surveille les donations, les candidats républicains pour les sièges vacants à la Chambre des représentants ont engrangé des montants de 27 % supérieurs à ceux recueillis par les démocrates. Les contributions émanant des banques, des compagnies d'assurances et des promoteurs immobiliers, majoritairement en direction des républicains, s'élèvent à 16,2 millions de dollars, et celles des groupes pétroliers aux candidats de ce même parti, à 17 millions. Barack Obama s'en est ému, critiquant la Chambre de commerce et son utilisation de fonds étrangers. Résultat, la générosité des entreprises pour les élections de mi-mandat 2010 bat des records : les candidats de tous bords au Congrès ont déjà levé un total de 1,2 milliard de dollars. L.J.B.
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