Rachat de la dette grecque : Samaras est persuadé que l'opération sera un succès

En bon diplomate, il affiche sa confiance. Dimanche soir, lors d’une visite à Munich en Allemagne, Antonis Samaras s\'est dit \"convaincu\" qu\'il serait en mesure d\'annoncer bientôt un succès de l\'opération de rachat de la dette de son pays. \"Je crois et je suis fermement convaincu que lundi ou mardi, je serai en mesure de dire que les choses se sont bien déroulées\", a-t-il déclaré à propos de la délicate opération lancée lundi dernier par les autorités grecques. Celle-ci vise à réduire la dette du pays, l\'Etat rachetant quelque 30 milliards d\'euros d\'obligations auprès des investisseurs privés, lesquels acceptent une importante décote.Or le succès du rachat de dette est la condition de la reprise des versements du FMI au pays surendetté. Sachant que l\'offre faite par l\'Etat grec pour racheter ses propres obligations avec l\'aide de ses partenaires a expiré vendredi soir. Antonis Samaras a également souhaité capitaliser sur sa visite en Allemagne, assurant que sa présence \"ici [était] synonyme d\'espoir pour le peuple grec\".\"L\'avenir est bien engagé\"De fait, Antonis Samaras et le chef de gouvernement régional de Bavière, Horst Seehofer, chef de l\'Union chrétienne-sociale (CSU), avatar bavarois de l\'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, ont à cette occasion scellé la réconciliation de leur relations. Celles-ci avaient pâti ces derniers mois des attaques virulentes du parti allemand. Et pour cause : plusieurs ténors de ce parti s\'étaient notamment prononcés pour une sortie d\'Athènes de la zone euro. Toutefois, lorsqu\'il a fallu voter sur les plans d\'aide à la Grèce, les députés CSU au Bundestag avaient suivi la chancelière Merkel, à quelques exceptions près.Après la visite de la chancelière allemande à Athènes au mois d’octobre - où celle-ci avait plaidé pour le maintien de la Grèce au sein de la monnaie européenne -, le parti d’Horst Seehofer avait fait volte-face. \"Nous sommes désormais dans une situation [qui] nous permet de travailler ensemble\", a-t-il affirmé. Et de renchérir, jugeant que \"l\'avenir est bien engagé\".(avec AFP)
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