Le Cnes boosté par la manne du grand emprunt

L'espace a le vent en poupe. Nommé mercredi par le gouvernement pour un troisième mandat à la tête du Centre national d'études spatiales (Cnes), Yannick d'Escatha s'est réjoui ce jeudi du fait que le Cnes va bénéficier d'au moins 500 millions d'euros provenant du grand emprunt, examiné dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 2010 lui-même présenté lundi au Sénat. La filière spatiale pourrait « éventuellement » récupérer « tout ou partie » du montant de 250 millions inscrit au titre de la filière numérique en vue de favoriser des équipements à très haut débit, et notamment la couverture des zones peu denses par des satellites (Mégasat), selon le président du Cnes, qui bénéficiera d'un budget de 749 millions en 2010 (+ 1,5 %).Outre des études préparatoires du futur lanceur Ariane 6, cette enveloppe de 500 millions permettra de financer certains projets du Cnes, qui avaient été laissés dans les cartons faute de budgets. C'est le cas de Microcarb, un programme qui mesurera « les quantités de CO2 à l'échelle mondiale », de Charme, un projet franco-allemand de contrôle du méthane dans l'atmosphère dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, ou enfin de Swot, dont l'objectif est de mieux comprendre l'évolution des réserves d'eau douce de surface (rivières, fleuves, lacs).Autre priorité pour Yannick d'Escatha, la préparation du deuxième contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens État-Cnes (2011-2016), dont la signature est attendue en juillet. « Il reste à fixer le niveau des moyens en tenant compte des décisions prises dans le cadre du grand emprunt », a-t-il expliqué. M. C.Cette enveloppe permetra de financer certains projets abandonnés faute de budgets.
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