Sophie Morin, la responsable mode du dernier Salon de la lingerie à Paris, nous le confirme, « en matière de sous-vêtement, les consommatrices tendent de plus en plus vers de vraies valeurs ; loin d'une consommation de masse appelée ?fast fashion? ». Pour retrouver ses repères, on s'oriente vers des marques qui font la part belle au travail manuel, à la créativité, à l'authenticité et au service de qualité. Chez Nuits de Satin, on privilégie ainsi les inspirations rétro et la féminité des dessous d'antan. Entre pièces de collections chinées aux puces et véritables broderies d'époque ? qui font régulièrement l'objet d'expositions ? la marque née en 1999 dessine des parures « ultra-luxe » dédiées aux pin-up américaines des années 1950. Plus fatales, les collections « spéciales » de Chantal Thomass ? à retrouver uniquement dans ses propres boutiques ? n'oublient jamais le « bien-aller » de la femme et s'adaptent à sa vie quotidienne (les tissus sont lavables et infroissables). Comptez 1.000 euros le corset, entièrement doublé pour un plus grand confort. Et pour des pièces réalisées entièrement sur mesure, on vous conseille les créations spectaculaires d'Hélène Ponot (*), qui sculptent les corps grâce à un savoir-faire unique et des étoffes (100 % françaises) dénichées dans les usines d'Hermès ou chez Deschamps, le brodeur (autrefois) fournisseur des rois. À partir de 4.500 euros le bustier, jusqu'à 6.000 euros pour une version piquée de plumes d'autruche. Un peu moins confidentielle, Vannina Vesperini reçoit, au coeur de Paris, une clientèle citadine et pointue ; constituée de femmes... et de leur compagnon, les hommes représentant près de 50 % de ses fidèles. La jeune styliste réalise sur demande (dans ses ateliers, situés juste au-dessus de sa boutique écrin) des ensembles délicieux en soie, Lycra et dentelle ? couleur mimosa, saphir, corail ou iris ?personnalisés. Une adresse incontournable. Julie André

latribune.fr

11 Févr 2010, 23:52

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