RTL Group a préservé sa rentabilité en 2009

Gerhard Zeiler, le patron de RTL Group, qui présentait jeudi ses résultats, s'est montré « prudent » pour 2010, ne donnant aucune prévision. « Bien que la chute des revenus publicitaires ait considérablement ralenti depuis l'automne, nous ne pouvons attendre un retour rapide aux niveaux d'avant la crise », a-t-il déclaré. La filiale de Bertelsmann va donc continuer à surveiller ses coûts . Le dirigeant exclut « toute acquisition majeure à court terme ». Même s'il s'attend en Grande-Bretagne à une « consolidation » entre chaînes de télévision, dont « fera partie » sa filiale déficitaire Five - sa valeur a été dépréciée de 140 millions. Toutefois, il va continuer à se diversifier et investir, citant notamment la télévision payante où il est peu présent, étant essentiellement actif dans les chaînes gratuites.Plan d'économiesQuant aux résultats 2009, il les a qualifiés de « bons », le groupe ayant réussi à limiter la casse, et à se redresser au second semestre 2009. Certes, le chiffre d'affaires a reculé de 6,3 %, à 5,4 milliards d'euros. Et l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a reculé de 17,6 %, à 755 millions. Mais le bénéfice net est resté stable, à 298 millions. Ce qui va permettre de distribuer un dividende inchangé. Explication avancée : la chute des rentrées publicitaires a été compensée par les activités dans la production (Fremantle) et la diversification. En outre, un vaste programme d'économies a été lancé, réduisant les coûts de 371 millions au total. Ainsi, en France, M6 a réduit ses coûts de 7 %, et les trois radios (RTL, RTL2, Fun) de 4 % (soit 6 millions d'euros). Parmi toutes les filiales, M6 fait figure de bon élève, étant une des rares à afficher une stabilité du chiffre d'affaires et de la rentabilité.En revanche, les activités dans la radio en France ont vu leur chiffre d'affaires reculer de 8 %, à 174 millions. Surtout, leur excédent but d'exploitation s'est effondré de moitié, pour tomber à 15 millions. Autrement dit, la marge opérationnelle, assez stable ces dernières années, a été divisée par deux, tombant à 8,6 %. Toutefois, le groupe estime avoir gagné 0,3 point de part de marché, car le secteur a chuté encore plus fortement (? 8,7 %). Il rappelle avoir lancé dans ses radios françaises un plan de départs volontaires chez les non journalistes, qui pourrait conduire au départ « de plus de 10 % des 200 salariés concernés ». Cela afin de réduire les coûts « de 10% » d'ici 2011.
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