Antidot accélère à l'international

«Les moteurs de recherche traditionnels offrent une grande quantité d'informations, mais l'utilisateur doit ensuite longuement les étudier pour dénicher celles qui lui sont utiles. Notre produit lui fait gagner du temps en recoupant et agrégeant les données de sources hétérogènes pour délivrer la réponse la plus pertinente à sa demande », explique Fabrice Lacroix, président d'Antidot. Cet éditeur de solutions dont le siège social et le centre de recherche se situent à Lambesc (Bouches-du-Rhône), et la direction générale à Lyon (Rhône), intervient dans tous les secteurs, avec une prédilection particulière pour l'e-commerce (Trois Suisses Belgique, Cultura, Décathlon, etc.), les médias (TF1, « Le Moniteur », Canal Plus, etc.) ou les grands portails d'informations (CNRS, Afpa, Service-public.fr, etc.). En 2010, il a lancé, après deux ans et demi de R&D, la septième version de son innovation, Antidot Finder Suite, et achevé l'année avec 3 millions d'euros de chiffre d'affaires et une rentabilité de l'ordre de 16 % pour un effectif de 40 collaborateurs. Alors que, jusqu'ici, il privilégiait l'autofinancement par réinvestissement des bénéfices issus de sept exercices consécutifs de croissance, Fabrice Lacroix a estimé le moment venu d'accélérer le déploiement de l'entreprise. 15 % des ventes à l'exportDepuis 2004, Antidot avait dans accueilli son capital Sofimac, Banque Populaire Création, Rhône-Alpes Création et Amorçage Rhône-Alpes. Après avoir contribué à propulser son activité, ces investisseurs souhaitaient en sortir. Appuyée par Oderis Consulting, la PME a concrétisé une augmentation de capital de 2,5 millions d'euros auprès de CIC-Vizille Capital Innovation et Sudinnova, tous deux émanations de la Banque de Vizille. Les fondateurs y ont également participé. « Cette levée de fonds a pu être bouclée en six mois à peine », assure le dirigeant.Disposant aujourd'hui d'un portefeuille de clients prestigieux et d'un produit apte à assurer son essor sur cinq ans, Antidot peut désormais investir à l'international avec l'ambition d'y réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires contre 15 % aujourd'hui. La société a gagné récemment l'éditeur juridique LexisNexis, aux États-Unis, et Edipresse, en Suisse. En 2011, elle recrutera les équipes susceptibles d'accompagner cette stratégie et élargira son réseau de partenaires, intégrateurs et SSII. Une première implantation dans un pays européen devrait intervenir en 2012. « Dans les trois ans, nous espérons compter 30 personnes supplémentaires, dont 15 à 20 à l'étranger, et réaliser un chiffre d'affaires de 8 à 10 millions d'euros », annonce Fabrice Lacroix.
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