À contre-courant de la fin de semaine dernière, le marché est reparti à la baisse, lundi. Plus que la tendance baissière, c'est surtout l'attentisme des investisseurs qui a marqué la séance. Les volumes échangés sur le CAC 40 n'ont pas dépassé 2,7 milliards d'euros. Au final, l'indice vedette de la place parisienne a conclu la première séance de la semaine sur un repli de 0,57 % à 4.038,70 points. Si traditionnellement l'attentisme se traduit par un mouvement de repli sur le marché, cela a été d'autant plus vrai lundi que la saison des résultats trimestriels qui s'ouvre ce soir avec la publication de ceux d'Alcoa (après-Bourse), soulève certaines questions. À commencer par l'impact de l'envolée des matières premières sur les résultats des entreprises durant les trois premiers mois de l'année. En second lieu, les répercussions que cela pourrait engendrer sur les prévisions financières des entreprises pour les trimestres à venir. Autant dire qu'à l'approche de cette nouvelle salve de résultats, les investisseurs sont dans l'incertitude. Un sentiment d'autant plus marqué en l'absence d'indicateurs macro-économiques, que ce soit en Europe ou aux États-Unis.C'est Schneider Electric (- 3,66 %) qui a enregistré la plus forte baisse de l'indice parisien. Le groupe a fait les frais de rumeurs entourant une possible offre sur Tyco International. Publicis (- 2,65 %) a souffert d'une information rapportée par le Financial Times Deutschland selon laquelle ZenithOptimedia aurait abaissé ses prévisions de croissance du marché publicitaire mondial pour 2011 de 4,6 % à 4,2 %. À l'exact opposé, c'est EDF (+ 1,99 %) qui s'est adjugé la plus forte hausse du CAC 40 à l'occasion de sa reprise de cotation (le titre était suspendu depuis jeudi soir). Le groupe a profité du rachat, annoncé vendredi, des minoritaires d'EDF Énergies Nouvelles pour un peu plus de 1,4 milliard d'euros. G. V.

latribune.fr

11 Avr 2011, 21:26

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