Lagardère relance Nextedia

ublicitéUn nouveau nom, une nouvelle direction générale, une nouvelle organisation?: Lagardèrerave;re donne le coup d'envoi à la relance de Nextedia, l'agence de marketing interactif rachetée à la mi-2007. Symboliquement rebaptisée Next Idea, la société propose aux annonceurs (parmi lesquels Crédit Foncier, EasyJet, Unibet) de prendre en charge leurs stratégies de communication sur Internet (créations publicitaires, e-mailing, utilisation des réseaux sociaux, achat d'espace?). « Nous devons changer la façon de nous adresser aux clients », a expliqué mardi le patron de Lagardèrerave;re Active, Didier Quillot. Cet été, Lionel Aboudaram, auparavant DG adjoint de la régie publicitaire de M6, est venu remplacer l'ancien président Henri de Menestrel. L'organisation a été entièrement revue. Jusque-là, les 230 personnes de Nextedia (dont 30 basées en Tunisie), issues de la fusion de 10 agences, étaient restées attachées à leur société d'origine et se retrouvaient donc en concurrence frontale, chacune poussant la spécialité de son agence (publicité classique sur Internet, e-mailing?). Trois pôles ont été créés?: le commercial, le conseil et l'expertise. Lagardèrerave;re espère relancer une machine qui peine à tenir ses promesses.En août 2007, Nextedia avait été achetée 50 millions d'euros. Un complément de 50 millions d'euros devait être versé en fonction des résultats de 2011 et de 2013. « Sur la base des résultats actuels, il n'y aura pas de complément de prix », indique Didier Quillot. Dans les comptes de Lagardèrerave;re, Nextedia était valorisée 91 millions d'euros en 2007, 48 millions en 2008, et la société a encore été dépréciée de 32 millions d'euros au premier semestre, réduisant sa valeur à 16 millions d'euros. En deux ans, ses effectifs, qui dépassaient les 300 personnes, ont été réduits de 23 %. L'objectif de doubler la marge brute, qui était de 9,7 millions d'euros, dès 2007, n'a été finalement franchi qu'en 2008.conflits d'intérêtsPour Lagardèrerave;re Active, « les raisons de l'acquisition de Nextedia, qui propose aux marques des solutions de marketing interactif, restent valables. C'est complémentaire de l'activité de régie publicitaire », indique Didier Quillot. Dès 2007, des risques de conflits d'intérêts avaient été dénoncés. « La partie achat média, qui représentait plus de 70 % du chiffre d'affaires en 2005, est de 30 % aujourd'hui. Elle a vocation à baisser. Pour nos annonceurs, nous achetons les sites du groupe Lagardèrerave;re au même titre que les autres sites », assure Didier Quillot. Et de balayer aussi le risque de concurrence avec les agences de communication clientes de la régie publicitaire du groupe, en martelant : « Nous ne ferons pas de communication offline [dans les médias traditionnels]. » nNous devons changer la façon de nous adresser aux clients.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.