Après l'Australie, Altios s'attaque à la Russie et au Mexique

L'Australie semble trop petite pour Bruno Mascart. Débarqué dans le pays avec son sac à dos en 1989, il dirige vingt ans plus tard une des boîtes de conseil les plus reconnues sur la place de Sydney. Altios ne veut peut-être rien dire, mais la société n'a pas tardé à se faire un nom auprès des entreprises françaises désireuses de s'installer en Australie. Entre autres. Car la société de représentation et d'aide à l'implantation démarrée à Sydney au début des années 1990 a depuis suivi la vocation internationale tracée par son créateur. Elle a vite débordé du continent australien pour s'attaquer aux marchés porteurs de la Chine, de l'Inde ou du Brésil. « En attendant la Russie et le Mexique en 2010 », espère le patron comblé d'une société qui brasse 3 millions d'euros de chiffre d'affaires chaque année.amateur de poloDestinée à faire « le lien entre les investisseurs de différents pays », la société Altios multiplie les services aux entreprises, aux banques pour lesquelles elle fait de la prospection et même aux institutions qu'elle représente et encadre dans les pays où elle est implantée. Les missions évoluent au gré de la demande et des opportunités « qui ne manquent jamais de se présenter en Australie », assure celui qui a su saisir la sienne. Diplôme de commerce et contrat de mariage en poche, Bruno Mascart décide dès 1990 de rester en Australie, « un pays où l'on peut créer une société en vingt-quatre heures ». L'ingénieur agronome de formation passe vite à l'action et s'appuie sur ses connaissances pour démarrer la distribution de produits « made in France » aux antipodes. « Des machines à laver les tripes aux papiers d'emballage, en passant par les vinaigres et condiments », sourit-il en énonçant sa recette à succès. Pendant qu'Altios décolle, il découvre en parallèle l'univers de l'événementiel, en travaillant sur les JO de Sydney pour la société General Location, devenu GL Events aujourd'hui. Il quitte même l'Australie cinq ans pour rejoindre cette société à Lyon, avant de revenir à ses premières amours en 2007. Aujourd'hui encore, cet amateur de polo sait ménager sa monture en combinant ses activités de patron et de VRP de luxe. Il part d'ailleurs pour Shanghai, « préparer l'exposition universelle ». Altios « continue de vivre sa vie », sous l'?il vigilant de son concepteur, entouré depuis quelques années par trois partenaires, installés entre la France, la Chine et l'Australie. Plus de 1.500 compagnies ont déjà fait appel aux services d'Altios. « À 90 % françaises », précise Bruno Mascart, qui a déjà fixé les prochains objectifs à atteindre : « 50-50 avec le reste du monde dans cinq ans ». D'ici là, il continuera de sillonner la planète et d'écumer les terrains de golf de Sydney, avant un jour de prendre sa famille sous le bras pour rentrer en France. « D'ici une dizaine d'années peut-être », lâche-t-il sans vraiment de conviction. Au gré des opportunités qui se présenteront.
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