Le FSI pourrait voler au chevet de Petroplus

Nouveau rebondissement dans le feuilleton sans fin de Petroplus. Le Fonds stratégique d\'investissement (FSI) pourrait s\'allier au fonds souverain libyen en lice pour reprendre la raffinerie de Petit-Couronne, selon le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, dans un entretien au JDD publié dimanche. \"Le fonds souverain de l\'Etat libyen, Libyan Investment Authority, a exprimé un intérêt pour un éventuel investissement dans nos raffineries, à l\'occasion de la procédure de liquidation de Petroplus. Notre Fonds stratégique d\'investissement pourrait intervenir à ses côtés comme partenaire minoritaire dans des projets rentables\", a déclaré Arnaud Montebourg.Réciprocité sur sol libyen ?La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime) est en liquidation judiciaire, mais plusieurs marques d\'intérêt ont été exprimées auprès du tribunal de commerce de Rouen, dont une du fonds souverain libyen. \"Les majors du pétrole se désengagent du sol européen. Mais les pays producteurs ont à l\'inverse intérêt à écouler et à faire raffiner leur or noir en Europe et nous avons intérêt à le faire ensemble pour maîtriser toute la chaîne pétrolière\", a-t-il estimé. \"Cet engagement sur le sol français pourrait également trouver sa réciprocité sur le sol libyen\", a ajouté le ministre qui doit se rendre en Libye la semaine prochaine avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, selon le \"JDD\".Six autres candidatsLe tribunal de commerce de Rouen se réunira le 13 novembre pour décider d\'une éventuelle prolongation de la période de dépôt des offres pour permettre aux repreneurs potentiels de concrétiser leurs intentions. Outre les six marques d\'intérêt, le groupe NetOil, basé à Dubaï, a également déposé une offre, considérée pour l\'instant comme incomplète. Les six autres candidats sont le fonds souverain libyen, Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong Kong, l\'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l\'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International. Le tribunal a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie, qui emploie 470 salariés, tout en autorisant la poursuite de l\'activité jusqu\'au 16 décembre. La raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
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