La reprise au rendez-vous dans les grands groupes français

La bonne santé des entreprises ne fait désormais plus aucun doute. D'aucuns s'interrogeaient, encore en début d'année, sur leur capacité à trouver d'autres leviers de croissance de résultats que de vastes programmes de réductions de coûts. Aujourd'hui, les poids lourds du CAC 40 montrent, au travers de leurs publications trimestrielles, de réels signes d'amélioration de leur activité. Les 36 sociétés, ayant déjà communiqué leur chiffre d'affaires, affichent un bilan plutôt flatteur.Leurs revenus ont atteint 284 milliards d'euros de juillet à septembre, faisant ressortir un taux de croissance moyen pondéré de près de 12 % sur un an glissant. « J'ai été agréablement surprise par la solidité financière et le niveau de production des entreprises », glisse Claudia Panseri, responsable de la stratégie actions chez Société Généralecute; Générale. Et d'ajouter : « Au travers de leur chiffre d'affaires, les sociétés confirment que l'on assiste à une reprise économique d'ordre plus fondamental que technique. Éloignant, par là même, les craintes d'un scénario en ?W?. »Technip et Natixis en berneD'après les équipes d'Aurel BGC, 88 % des entreprises composant le DJ Euro Stoxx 50 ont livré des indicateurs d'activité supérieurs aux attentes du consensus. À Paris, le taux de bonnes surprises avoisinerait, selon un expert, les 80 % contre une moyenne historique de 60 %. Et cela alors que deux groupes seulement, à savoir Technip et Natixis, ont accusé un recul d'activité trimestrielle. Pour les autres, les voyants sont, globalement, au vert. Notamment dans le luxe où LVMH et les marques de prestige de PPR, comme Gucci, ont enregistré des taux de progression de leurs ventes supérieures à 20 %.Du côté du secteur automobile, les constructeurs et les équipementiers ont certes bénéficié d'un effet de base favorable mais leurs performances économiques n'en demeurent pas moins notables. Notamment dans les pays émergents, qui ont joué à plein leur rôle de moteur de croissance face à des économies occidentales matures en proie à un essoufflement conjoncturel. Et cela alors que les poids lourds du CAC y réalisent d'ores et déjà un quart de leurs facturations.
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