Salaires de la finance : les spécialistes du risque bien rémunérés

La finance ne fait plus rêver les jeunes si l’on en croit un récent sondage réalisé auprès de la génération Y qui lui préfère manifestement l’industrie où toutes les différentes filières du luxe. On est loin des tendances des années 1980 et 1990 où la finance concentrait toutes les ambitions et les rêves d’avenir. Ce secteur est-il aujourd’hui réellement en panne en matière de recrutement? Où en sont les niveaux de salaires, quels sont les postes les mieux rémunérés? Dans un dossier consacré à ce sujet et à paraître le 18 décembre, le magazine Profession CGP fait un point très détaillé.Des niveaux de salaire toujours plus que correctsOù l’on voit notamment que cette filière, même après cinq ans de crise aiguë, continue toujours d’être très bien payée. Comme ce gestionnaire d’actifs de plus de six ans d’expérience qui peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 65.000 et 150.000 euros. Globalement, «dans un contexte de crise financière et d’accroissement des contraintes règlementaires, les profils techniques et expérimentés tirent leur épingle du jeu», note le magazine. Dans ce contexte, les spécialistes de la gestion des risques, tout comme les commerciaux dits «seniors», se taillent la part du lion et voient leur rémunération plus qu’épargnée avec ce constat pour le moins encourageant: il existe toujours dans la finance une prime à la compétence et à l’expérience.La filière n\'embauche plus comme avantLes fourchettes présentées sont ainsi aussi variées qu’élevées avec un niveau annuel médian plutôt flatteur de 80 à 90.000 euros. Avec toutefois ce sérieux bémol: la filière française la plus dynamique en matière d’embauches s’essouffle. Il faut dire que la banque comme l’assurance sont contraintes de revoir leur stratégie compte tenu de l’arrivée prochaine des normes Bâle III et Solvency II. Par ailleurs, le secteur bancaire a récemment décidé de réduire la voilure du côté de la BFI (banque de financement et d’investissement), après les déboires connus par certains mastodontes dès 2008. Enfin, dans la gestion d’actifs, l’heure est aux rachats de la part des épargnants dégoûtés par les marchés financiers depuis l’éclatement des subprimes. Et nombre de sociétés de gestion sont actuellement aux abois, cherchant par tous les moyens à trouver des sources d’économies pour passer entre les gouttes de cette crise.Encore de sérieux progrès à faire du côté de la paritéQuant à la parité, si les sociétés de gestion offrent de réelles opportunités de carrière aux femmes, il en est encore différemment dans la banque et l’assurance, comme l’assurent les rédacteurs de l’enquête du magazine Profession CGP.
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