A400M : un premier vol à 500 millions

L'avenir de l'A400M est désormais une affaire de gros sous. Alors que les négociations entre les États clients et EADS continuent sur la répartition du surcoût de ce programme estimé à plus de 7 milliards d'euros, le premier vol de l'avion de transport militaire, effectué ce vendredi, va apporter un peu d'argent frais au groupe européen. Selon plusieurs sources proches du dossier, ce premier vol déclenche contractuellement des versements de la part des clients. Ils avoisinent les 500 millions d'euros. Quand tomberont-ils dans les caisses du groupe ? En théorie dans un mois. Même si certains estiment qu'un éventuel prolongement du moratoire (décidé il y a près de neuf mois pour renégocier les termes du contrat et éviter que des clients quittent le programme) qui expire à la fin de l'année était à nouveau reconduit. Ainsi le secrétaire d'Etat à la Défense allemand Ruediger Wolf laissait entendre que les discussions pourraient être prolongées jusqu'à fin janvier.hausse du prix de l'avionEADS, qui a déjà provisionné 2,4 milliards d'euros pour les retards de plus de trois ans de l'A44M, veut en rester là et demande que les États financent le reste du surcoût (autour de 5 milliards) par une hausse du prix de l'avion (« La Tribune » de jeudi). Selon Reuters, il s'élèverait à 11 milliards. « Ce nouveau prix reste compétitif », affirme-t-on chez Airbus. D'autres sources avancent un partage des surcoûts (hors les 2,4 milliards provisionnés par EADS), Airbus prenant à son compte les coûts de développement (2 milliards), les pays les coûts d'industrialisation (3 milliards). Le ministre de la Défense, Hervé Morin, souhaite que « l'effort » soit « partag頻 pour absorber le surcoût de l'A400M. Fabrice Gliszczynski, à SévilleDéfense
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