utomobileDécidément, syndicats et gouvernements ont du mal à accorder quelque crédit aux promesses de General Motors. Après des mois de négociations pour la revente de sa filiale allemande Opel, l'américain sous perfusion de Washington avait in fine décidé de la garder. Au grand dam de l'équipementier canadien Magna qui s'apprêtait à la reprendre. Pour apaiser la levée de boucliers des salariés et de Berlin, le groupe de Detroit s'était toutefois engagé à préciser ses intentions courant décembre. Las. Le groupe automobile reporte désormais le bouclage de son plan de restructuration à janvier prochain, d'après le nouveau patron de GM Europe, Nick Reilly. « Il semble qu'il faille travailler encore » à la finalisation du plan, déclare le dirigeant britannique sur son blog. D'autres consultations sont nécessaires et il s'agit de ne pas les « précipiter », ajoute-t-il.aides publiquesGeneral Motors espère obtenir 2,7 milliards d'euros d'aides publiques, sur les 3,3 milliards d'investissements qu'il estime nécessaires pour remettre à flot son activité européenne. Ces aides éventuelles devront recevoir l'aval de Bruxelles. GM compte supprimer 8.300 emplois sur près de 50.000. La fermeture de l'usine belge d'Anvers est évoquée. Le groupe n'a pas encore décidé de la répartition des suppressions de postes sur les différents sites d'Opel (et de sa marque s?ur britannique Vauxhall), en Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Espagne et Pologne.Par ailleurs, à ce jour, GM n'a toujours pas donné une réponse définitive sur le sort de Saab, la marque suédoise qu'il a été incapable de gérer durant vingt ans. Il a même menacé de la rayer d'un trait de plume si aucun repreneur ne se manifestait. Le constructeur de voitures de sport néerlandais Spyker a manifesté son intérêt et, selon des sources internes évoquées par l'agence Reuters, GM négocie à nouveau avec le chinois BAIC. A.-G.V.GM compte supprimer 8.300 emplois sur près de 50.000.

latribune.fr

12 Déc 2009, 1:44

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