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L'année 2009 aura été faste pour Redex, PME familiale de 270 salariés installée à Ferrières-en-Gâtinais (Loiret) et à Senonches (Eure-et-Loir). Le chiffre d'affaires (41,8 millions d'euros) est resté stable, et de nouveaux marchés ont été conquis, notamment en Asie. « Le fait de maintenir le chiffre d'affaires est déjà une très belle réussite, explique le PDG, Bruno Grandjean, car nous sentons un essoufflement général du marché. Nous faisons mieux que résister grâce à notre innovation et à notre activité internationale. » En 2007, l'entreprise avait été lauréate dans la catégorie « international » du prix de l'Ambition décerné par la Banque Palatine et « La Tribune ». « C'est un prix qui a nous a beaucoup aidé, affirme le PDG, car auparavant nous étions un peu tournés vers nous-mêmes, cela nous a permis de nous ouvrir sur l'extérieur. » Depuis, Redex a bénéficié d'autres prix, notamment celui décerné en décembre 2009 par le Moci, en partenariat avec « La Tribune ».L'entreprise s'est investie dans deux grands métiers où elle s'affiche parmi les leaders européens ou mondiaux : les organes de transmission industriels (réducteurs, différentiels, boîtes de vitesse, etc.) et les équipements pour l'industrie métallurgique et sidérurgique.contrat en chineRedex a « toujours eu une culture internationale », renforcée à mesure que le marché français se rétrécissait. Des filiales ont ainsi été créées en Grande-Bretagne puis dans d'autres pays européens et aux États-Unis. Et c'est également vrai depuis 2009 en Chine où un « service center » a été ouvert à Shanghai. « Il ne s'agit évidemment pas de délocalisation, insiste le PDG, mais d'un centre de maintenance et surtout de formation pour nos clients asiatiques. » Un premier contrat « symbolique mais porteur de développement » a été signé récemment avec le poids lourd mondial de la machine-outil, le japonais Mitsubishi. Un autre contrat important a aussi été conclu en Chine entre Noël et le Nouvel An.L'innovation représente l'autre pilier du développement de la PME qui conçoit tous ses nouveaux produits en interne avec une R&D qui pèse au moins 10 % du chiffre d'affaires. Au total, près de 30 % de l'activité sont réalisés avec des produits conçus et développés depuis moins de cinq ans. Autant d'atouts qui fortifient l'optimisme de Bruno Grandjean : « Notre activité sera sans doute stable en 2010. Mais nous serons prêts pour la reprise, surtout si elle vient d'Asie ! »
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